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La médaille du jour. En Arabie Saoudite, des femmes pilotes de course

A peine obtenue l'autorisation de conduire des voitures, les femmes en Arabie Saoudite veulent désormais participer à des compétitions de bolides. 

Article rédigé par franceinfo, Xavier Monferran
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Aseel al-Hamad, première saoudienne membre de la fédération nationale automobile d'Arabie Saoudite, sur le circuit du Castellet (Var), le 24 juin 2018. (BORIS HORVAT / AFP)

Des moteurs qui vrombissent, des bolides lancés à pleine vitesse, des dérapages contrôlés. Bienvenue dans l'univers assez classique des circuits automobiles. Sauf que celui-là il est à Riyad, en Arabie Saoudite, et que les pilotes des ces berlines sport sont des femmes. Il y a quelques semaines encore, elles n'avaient même pas le droit de conduire une voiture. Désormais, ces pionnières font hurler leur moteur et rêvent de voiture de plus de 500 chevaux, comme l'explique Rana, 30 ans à nos confrères de l'AFP. Elles aussi partent à la conquête du dérapage contrôlé, une obsession très maculine en Arabie Saoudite, censée prouvée la virilité.

Objectif : disputer des compétitions

Ces amatrices de vitesse sont en train de faire tomber des barrières. Malgré les préjugés, le harcèlement, les insultes, elles ont une égérie. Aseel al-Hamad, la première saoudienne membre de la fédération nationale automobile du royaume, qui a pris le volant d'une Formule 1 en France en juin pour marquer la fin de l'interdiction de conduire dans son pays.

Alors que les concessionnaires saoudiens proposent aux femmes des petits modèles, Rana et ces pilotes d'un genre nouveau préfèrent les bolides de fabrication américaine. Prochaine étape de leur combat d'avant garde : obtenir des "permis de course" pour disputer des compétitions de sport automobile.

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