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Vote des étrangers : Raffarin pointe un "nouveau recul" du gouvernement

Invité de France Info ce mercredi matin, l'ancien Premier ministre a stigmatisé "l'improvisation, l'impréparation et le manque de professionnalisme" du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Interrogé sur les "doutes" de Najat Vallaud-Belkacem sur le respect du calendrier du droit de vote des étrangers, Jean-Pierre Raffarin estime que le gouvernement est "dans l'incapacité" de faire adopter cette réforme.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

"En fait, le gouvernement avait une très bonne cote à partir
du mois de juin-juillet. Et puis progressivement, les choses se sont
effondrées. Et finalement ils ont très peu travaillé au cours des premiers
mois. Quand vous êtes à 60% de sympathie, vous pouvez faire beaucoup  de choses. Quand vous êtes à 40%, ça devient
difficile. Et je crois que toutes ces réformes là (droit de vote des étrangers,
mariage homosexuel) seraient passées assez facilement dans la période d'état de
grâce. Et maintenant, ils sont dans l'incapacité de faire en sorte que leurs
promesses soient tenues"
a affirmé Jean-Pierre Raffarin.

"Des courants pour résister à l'attractivité de l'UDI"

L'ancien Premier ministre, qui soutient Jean-François Copé dans la bataille pour la présidence de l'UMP, a mis en avant la "culture humaniste " de ce parti politique. Un "courant" qu'il veut faire exister. Et Jean-Pierre Raffarin lance une mise en garde :  "J'ai fait le choix de faire exister le centre dans l'UMP. Je suis d'accord avec Jean-François Copé parce qu'il veut des courants. Je pense que s'il n'y a pas de courants, l'UMP est menacée. Et l'UDI (de Jean-Louis Borloo) va être une force attractive. Et si on veut résister à l'attractivité de l'UDI, il faut des courants à l'UMP."

 

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