Si nous nationalisons Florange, affirme Cahuzac, "les moyens seront trouvés"
Jérôme Cahuzac est catégorique : "Si ce
choix
politique est fait, les moyens seront trouvés. Et cela n'aggraverait pas
le
déficit car en contrepartie de cet engagement il y aurait des actifs qui
valent
quelque chose. Si le président de la République me demande de trouver de
quoi
nationaliser ce site, nous trouverons".
Et le ministre du Budget s'étonne de l'indignation de Laurence Parisot, la présidente du Medef qui a jugé ce jeudi matin "scandaleuse" la menace de nationaliser Florange : "Je n'ai pas entendu madame Parisot s'indigner " devant le "formidable gachis industriel " d'ArcelorMittal :
"Elle s'indigne maintenant quand les pouvoirs publics envisagent telle ou telle solution pour sauver l'emploi, sauver une activité qui est stratégique pour la France".
Au syndicat Force
Ouvrière des chantiers navals de Saint-Nazaire qui demande la nationalisation de ce groupe, le ministre du budget répond qu'il "faut se garder de
généraliser ". Et il fixe comme critère "pourrait être le caractère
stratégique ou pas de telle ou telle activité ". Ce serait donc le cas de l'acier. Peut-être
pas des chantiers navals.
"Les communistes arbitres des élégances à
gauche?"
Enfin sur les communistes qui ont empêché ce mercredi soir le vote du
budget au Sénat, le ministre du Budget parle "d'un pas qui sera
difficile à comprendre, y compris par leurs électeurs ". Et il répond à
leurs critiques sur un budget ne serait "pas assez à gauche : au nom
de quoi les communistes seraient-ils les arbitres des élégances à
gauche? En l'espèce, aligner les revenus du capital sur les revenus du
travail pour imposer les deux de la même manière au barème de l'impôt
sur le revenu, c'est une politique de gauche, incontestablement de
gauche".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.