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Réforme des traités européens : Sarkozy crédible, pas Hollande, selon NKM

Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy, défend le projet de réforme de l'espace Schengen avancé hier en meeting à Villepinte. Elle met en doute la détermination et la crédibilité du PS dans les dossiers européens.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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L'appel à réformer l'espace Schengen

"Les accords ont évolué une première fois en 2008, quand Nicolas
Sarkozy assurait la présidence tournante de l’Union européenne : il a
introduit l’interdiction des régularisations massives, du coup il y a une
réforme en cours. Et depuis l’année dernière il a demandé à ce qu’on évalue ce
que font les pays à leurs frontières extérieures, et on sait par exemple qu’on
a un problème entre la Grèce et la Turquie.

Les Grecs annoncent 55.000
clandestins qui passent chaque année, c’est probablement plutôt 160.000. Comme derrière
les gens vont vers les pays les plus attractifs ils vont beaucoup en France, et
on a 57.000 demandeurs d’asile. Il n’est pas question de renoncer au droit d’asile,
mais de faire en sorte que notre politique migratoire soit partagée au niveau
européen.

"En 1997, pendant toute la
campagne, les socialistes ont dit qu’ils ne signeraient pas le traité d’Amsterdam. Ils ont gagné et ils ont signé."

Un certain nombre de choses ont été faites. D’autres peuvent
l’être. Et ce que propose Nicolas Sarkozy c’est de mettre sa crédibilité, son
expérience, son énergie, au service de nouveaux enjeux. On est dans un moment
particulier en Europe où les dirigeants se parlent beaucoup, ils ont fait un
très gros travail face à la crise. Cela peut être un moment de refondation.

Quand on vient de sauver la Grèce et qu’on met en place un
traité d’urgence, on demande à chacun de se positionner tout de suite. Voir les
socialistes qui ne savent pas quoi faire, s’abstiennent, et disent seulement on
reviendra dessus, ce n’est pas à la hauteur. En 1997, pendant toute la
campagne, les socialistes ont dit qu’ils ne signeraient pas le traité d’Amsterdam,
et 10 jours après leur victoire aux législatives ils ont signé. Il n’y avait pas
de plan B."

Le retard dans les sondages

"Ce sont les français qui font l’élection. On a parfois l’impression
que certains, du côté des sondages, des médias ou du Parti socialiste
voudraient la leur voler. On voit des gens au PS qui se conduisent déjà comme
si l’élection était passé, eh bien non."

Borloo absent du meeting de Villepinte

"Quand il y a des fuites dans la presse, disant untel va être
là, ça n’aide pas beaucoup. Mais vous conviendrez que c’est mineur par rapport aux
76% du Parti radical qui ont soutenu samedi la candidature de Nicolas Sarkozy.
Et les préoccupations du discours de Villepinte rejoignent celles de Jean-Louis
Borloo, en particulier l’Europe."

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