Placé n'exclut pas une candidature unique à gauche en 2017
Jean-Vincent Placé fait le bilan des deux premières années de la présidence Hollande et fustige dès le départ, l'absence de renégociation du traité
européen. Le chef de l'Etat a manqué selon lui de " volontarisme de combativité ",
dans la discussion avec Angela Merkel.
Il reprend par exemple l'absence de débat sur la taxe Tobin, par ailleurs
rediscutée aujourd'hui.
Un message global
Pour Jean-Vincent Placé, l'emploi est certes une priorité "mais on ne
parle plus que de cela " regrette le sénateur. Il s'agit pour le président
de la République d'offrir aux Français un message global.
Malgré tout, Jean-Vincent Placé estime que dans le plan
d'économies de Manuel Valls, la réforme territoriale est par exemple "une belle réforme ".
"Incontestablement, Valls possède l'autorité, la
fermeté, le sérieux " souligne Placé
Quant au président, en se rendant sur BFM ce matin, "il
vient d'honorer sa promesse à Bourdin :
le président tient ses promesses avec du retard " s'amuse l'écologiste.
Sur les sujets liés à l'environnement, Jean-Vincent Placé
attend une inflexion. Notamment à propos de la biodiversité et de la transition énergétique
qui vont être discutées à l'Assemblée prochainement.
Enfin, Jean-Vincent Placé n'exclut pas une candidature
unique en 2017 à l'élection présidentielle, principalement pour faire obstacle
au Front national.
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