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Peillon et les rythmes scolaires : "Dans 95% des cas, ça marche"

Invité de France Info ce jeudi matin, le ministre de l'Education a défendu sa réforme des rythmes scolaires, de plus en plus contestée. Il affirme qu'il faut lui "donner du temps". Et Vincent Peillon répond aux critiques de l'opposition en affirmant que tout l'argent prévu pour aider les collectivités n'a pas été consommé. Et il laisse entendre que les aides seront pérennisées.
Article rédigé par franceinfo
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Cette réforme des rythmes scolaires, "elle marche bien"  assure Vincent Peillon, sur France Info jeudi matin, qui ne concède que "quelques difficultés de mise en place " dans "un certain nombre d'endroits".

"Là où il y a une difficulté, alors on fait gros plan dessus. On a tort de faire ça",  affirme le ministre comme si les médias étaient à l'origine de la polémique. De même à propos de la demande des syndicats d'enseignants de la mise en place d'un comité de suivi : "Voilà la plaisanterie de l'information en France. Ça fait deux mois qu'il est installé. Il y en a même dans chaque département".

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(NDLR : En réalité, les syndicats savent bien qu'il existe
un comité de suivi des rythmes scolaires. Le Snuipp en fait partie, mais
Sébastien Sihr, son secrétaire général, demande au ministre de réunir ces
comités de suivi pour procéder à des ajustements nécessaires, département par
département.)*

 


Vincent Peillon rappelle le caractère "considérable " de cette  réforme des rythmes scolaires : "Il faut lui laisser un peu de temps pour entrer dans la réalité. Dans 95 % des cas, qu'il faudrait aussi mettre en évidence, ça marche très bien".

La pérennisation des aides sans doute annoncée en novembre*


Enfin la question de l'argent, des aides versées aux communes. D'abord le ministre de l'Education assure que tout ce qui était prévu "n'a pas été consommé ". Enfin sur la pérennisation demandée par les collectivités locales il se veut rassurant : "Ne vous inquiétez pas". Comme si la décision avait été prise. Et l'annonce réservée au  président de la République, en novembre, au Congrès des maires de France.

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