"Nous souhaitons bonne chance et bon courage au nouveau chef de l'Etat" - Brice Hortefeux
"C'est une journée
importante pour l'ensemble des Français et je dirais même pour nous nous qui n'avons
pas soutenu François Hollande ", indique Brice Hortefeux.
Après la défaite de Nicolas Sarkozy
à l'élection présidentielle, l'émotion a remplacé la tristesse. "Aujourd'hui
ce sont des sentiments d'émotion puisque Nicolas Sarkozy quitte ses fonctions,
mais en même temps des sentiments de dignité républicaine, c'est-à-dire que
nous souhaitons bonne chance, bon courage au nouveau chef de l'Etat [....] Nous
souhaitons sincèrement que celui que les Français ont choisi agisse dans l'intérêt
de la France et des Français ".
Brice Hortefeux qui rend
hommage à "l'action, l'engagement et l'initiative " de Nicolas Sarkozy
pendant son mandat. "Grâce aux qualités de Nicolas Sarkozy, nous avons
obtenu un résultat qui est aujourd'hui le meilleur résultat de tous les gouvernements
en place en Europe, qu'il soit de gauche ou de droite ", insiste-t-il,
rappelant les sanctions dans les urnes infligées selon lui par "la crise ".
Quel avenir pour l'UMP ?
J'ai souhaité avec d'autres
témoigner de notre amitié à l'égard de Nicolas Sarkozy. "Nous organiserons dans les jours qui
viennent une association affective, et pas politique ".
A l'initiative de Jean-François
Copé, un nouveau courant pourrait également voir le jour au sein de l'UMP, sous
le nom de "la droite forte ". Objectif : "additionner les
complémentarités ", explique Brice Hortefeux. "Et moi je crois qu'il
y a une place pour une sensibilité qui soit à la fois populaire et sociale ",
poursuit-il.
Priorité aux législatives
"Aujourd'hui, nous sommes dans le temps
de l'unité et du rassemblement, ce qui est indispensable pour aborder ces
élections législatives. Viendra ensuite le temps des choix, et des responsables,
et des dirigeants ", souligne Brice Hortefeux. "Nous sommes
totalement engagés dans cette échéance ", insiste-t-il.
Interrogé sur l'hypothèse d'une
cohabitation avec la gauche, le vice-président du conseil national de l'UMP répond
qu'il est "convaincu " que les premières mesures que François
Hollande serait amené à prendre "s'il respecte son programme ", "ne sont pas
bonnes pour notre pays et ne sont pas bonnes pour les Français ". "Il
est donc normal que nous nous mobilisions pour l'empêcher de le faire si c'est
démocratiquement possible ", conclut-il.
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