Marine Le Pen stigmatise la "troïka PS-UMP-MEDEF"
Marine Le Pen ne croit pas au pacte de responsabilité, ni aux engagements que pourraient prendre les entreprises, "comme s'était engagée la restauration quand elle a obtenu la baisse de la TVA... "
Elle n'attend donc rien du MEDEF, ni de ce qu'elle appelle la "nouvelle troïka : PS-UMP-MEDEF" : "Ils fonctionnent ensemble, ils ont la même vision. C'est eux qui mettent en œuvre la feuille de route imposée par l'Union européenne. Donc cette troïka là je n'en veux pas. Il y a un bon moyen de s'y opposer ce sont les élections qui arrivent".
"La totalité de la richesse de PSA" va être aspirée en Chine
"Je veux que PSA reste français " assure Marine Le
Pen qui critique l'arrivée du chinois Dongfeng au capital du groupe. "Je
suis très inquiète car je me souviens quand General Motors est monté à PSA, la
première exigence qu'il a eue c'est d'arrêter de fournir le marché iranien.
C'était un débouché considérable pour PSA. Et c'est probablement l'origine de
l'effondrement de ses ventes. A partir du moment où la production et les ventes
augmentent en Chine, on peut imaginer que les Chinois auront tendance à pousser
aux délocalisations. Et notamment à l'installation des unités de productions en
Chine. A la délocalisation ou au transfert de la recherche et développement. Ce
qui aspirera la totalité de la richesse de PSA" .
Et la présidente du Front
national de plaider pour le protectionnisme, pour le patriotisme économique. Et
pour "l'exigence de la priorité d'achat auprès des entreprises françaises
par les collectivités territoriales, par l'Etat... C'est le patriotisme
économique que je veux mettre en œuvre et qui est interdit par Bruxelles".
IVG : Marine Le Pen en appelle à Simone Veil
Enfin sur le projet de réforme de l'IVG qui sera débattu à partir d'aujourd'hui et qui prévoit notamment la suppression de l'idée d'une "situation de détresse", Marine Le Pen en appelle à Simone Veil" : Nous ne voulons pas modifier la capacité d'accès à l'IVG. Il n'en demeure pas moins, et j'aimerais qu'on pose la question à Simone Veil, je lui demande officiellement ce matin ce qu'elle pense de l'amendeemnt socialiste. Car on ne peut pas aller dans le sens d'une banalisation totale. Ce n'est pas un moyen de contraception comme un autre".
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