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Le vice-président de la Commission européenne veut une "union fiscale et bancaire"

Joaquín Almunia estime qu'il faut une intégration politique majeure, alors qu'un nouveau sommet européen s'ouvre aujourd'hui à Bruxelles.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Alors qu'un nouveau sommet européen s'ouvre aujourd'hui à Bruxelles pour tenter de sortir la zone euro du marasme, Joaquin Almunia estime qu'il faut "trouver la solution ; définir une fois pour toute où l'on va dans les prochaines décennies". 

Intégration plus grande

Pour le vice-président de la Commission européenne, il est aujourd'hui nécessaire de passer à la vitesse supérieure : "Construire toutes les pièces qui manquent encore à l'Union économique et monétaire, c'est à dire une union bancaire, une union fiscale, une décision commune pour faire avancer une intégration [...] politique majeure".

Euro bonds

Joaquin Almunia ne croit pas que les visions de la France et l'Allemagne "soient diamétralement opposées [...] ils (les deux pays, ndlr) sont d'accord sur la plupart des choses, mais il y a encore des choses à discuter". Il précise que "sans une union fiscale, c'est impossible de parler des euro bonds" . Et d'ajouter aussi que "sans croissance il n'y pas la possibilité de corriger tous les déséquilibres".

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