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Le président du parlement européen juge "inappropriées" les critiques contre Angela Merkel

Invité mardi matin de France Info, le président allemand du Parlement européen, qui s'est entretenu lundi soir avec François Hollande, a pris la défense de la chancelière allemande, critiquée par les socialistes. "Elle n'est pas seule" à décider a insisté Martin Schulz.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"Elle n'est pas seule, elle ne mène pas seule l'Europe " a affirmé le président social-démocrate allemand du Parlement européen à propos d'Angela Merkel. Et il ajoute à propos des critiques des socialistes français : "C'est l'essai de quelques-uns d'échapper à leurs responsabilités".

Selon Martin Schulz, "les relations entre la France et l'Allemagne sont trop stables pour être endommagées par les différences entre l'Elysée et la Chancellerie à Berlin dans quelques points. Mais il est vrai qu'autour de la table à Bruxelles, il n'y a pas que la chancelière de la République fédérale. Ils sont 27 qui votent à l'unanimité".

Les partis* "ne sont pas, heureusement, des cadres staliniens"*

Et il a cherché à apaiser les tensions en expliquant les critiques du PS
par le rôle politique des partis, par les différentes tendances de ces
partis qui "ne sont pas, heureusement, des cadres staliniens. "

Enfin sur les difficultés de la France à atteindre les 3% dans les délais, il a noté qu'elle se donnait "beaucoup de peine" pour cela. Et il généralise à l'Europe la problématique entre les exigences de la discipline budgétaire de la commission européenne - "et là l'Allemagne joue un rôle primordial" - et la nécessité de la croissance : "La conséquence étant qu'on donne plus de temps aux Etats pour arriver aux objectifs budgétaires car on n'a pas encore de croissance suffisante."

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