Le président du parlement européen juge "inappropriées" les critiques contre Angela Merkel
"Elle n'est pas seule, elle ne mène pas seule l'Europe " a affirmé le président social-démocrate allemand du Parlement européen à propos d'Angela Merkel. Et il ajoute à propos des critiques des socialistes français : "C'est l'essai de quelques-uns d'échapper à leurs responsabilités".
Selon Martin Schulz, "les relations entre la France et l'Allemagne sont trop stables pour être endommagées par les différences entre l'Elysée et la Chancellerie à Berlin dans quelques points. Mais il est vrai qu'autour de la table à Bruxelles, il n'y a pas que la chancelière de la République fédérale. Ils sont 27 qui votent à l'unanimité".
Les partis* "ne sont pas, heureusement, des cadres staliniens"*
Et il a cherché à apaiser les tensions en expliquant les critiques du PS
par le rôle politique des partis, par les différentes tendances de ces
partis qui "ne sont pas, heureusement, des cadres staliniens. "
Enfin sur les difficultés de la France à atteindre les 3% dans les délais, il a noté qu'elle se donnait "beaucoup de peine" pour cela. Et il généralise à l'Europe la problématique entre les exigences de la discipline budgétaire de la commission européenne - "et là l'Allemagne joue un rôle primordial" - et la nécessité de la croissance : "La conséquence étant qu'on donne plus de temps aux Etats pour arriver aux objectifs budgétaires car on n'a pas encore de croissance suffisante."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.