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Jean-Louis Borloo lance un cri d'alarme "très fort" sur le bâtiment

Invité de France Info ce mercredi matin, le président de l'UDI ne s'est pas attardé à commenter le déplacement de François Hollande ni l'enquête qui progresse sur l'arbitrage dont a bénéficié Bernard Tapie. Sa principale préoccupation, ce sont les conséquences de l'augmentation de la TVA sur la secteur du bâtiment. Il demande donc au gouvernement de faire marche arrière.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"Je suis venu pour lancer un cri d'alarme très fort sur
deux secteurs qui représentent la moitié de l'augmentation du chômage : les
services à domicile qui sont en train d'être massacrés et le secteur du
bâtiment, le logement, une exigence sociale et économique"
a expliqué Jean-Louis Borloo.

L'augmentation de la TVA, une "pure folie"

Et le député du Nord ne lésine pas sur les mots. Il parle d'une "catastrophe ", d'une "crise du bâtiment qui n'a pas d'équivalent
depuis 40 ans
", de "calamité" et de la "pure folie " qu'a été selon lui la décision du gouvernement d'augmenter la TVA.

"On va détruire entre 50.000 et 100.000 emplois  dans ce secteur dans l'année qui vient tout
simplement parce qu'on a augmenté la TVA de manière massive. En dix-huit mois,
elle aura augmenté de 100% dans ce secteur"
dénonce le président de l'UDI qui a quelque peu revu à la baisse ses précédentes estimations.  Et il demande au gouvernement   "de diviser par deux immédiatement la TVA, passer de 10 à 5% " pour les services à la personne et le bâtiment.

Arbitrage Tapie : "Personne ne m'a sollicité, ni de près, ni de loin"

Enfin quand il était ministre de l'Economie, Jean-Louis Borloo affirme qu'il n'a pas eu sur son bureau le dossier litigieux de l'arbitrage Tapie, Bernard Tapie dont il a été l'avocat : "En aucun cas. Je suis resté quatre semaines. Je n'ai jamais eu à en connaître. Personne ne m'a sollicité, ni de près, ni de loin."

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