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Grève contre les rythmes scolaires : Bayrou juge la France "mal partie" pour se réformer

Invité de France Info ce mardi matin, le président du MoDem, ancien ministre de l'Education, a jugé que la grève des enseignants parisiens contre l'application dès septembre prochain de la réforme des rythmes scolaires s'est inquiété de l'importance de cette réaction par rapport à un "changement aussi faible".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

"Cette réforme présentée comme un travail d'Hercule, ce n'est
pas autre chose que le retour à la situation d'il y a quatre ans et demi.  C'était la situation précédente. On revient à
la situation d'avant. Et si un pays n'est pas capable d'organiser une mutation
ou un changement qui est en aussi faible et s'il est obligé d'affronter des blocages,
des grèves immenses, alors ce pays là je le vois mal parti pour répondre aux
questions aussi graves, aussi lourdes qui se posent pour son économie et pour
son Etat"
a déclaré François Bayrou.

La grève des enseignants parisiens : "Une mauvaise démarche"

 Le président du MoDem qui défend plutôt les enseignants dont "la vie n'est pas si facile" estime que cette grève est "une mauvaise démarche qui  déconsidèrera ou fera perdre du crédit à la vision qu'ils ont de l'enseignement et aux demandes qu'ils font pour que cela aille mieux".

Mali : "François Hollande a rempli la mission"

A propos de l'intervention au Mali, François Bayrou a rappelé
les 6000 Français de Bamako et donc le risque pour la France d'avoir "des
milliers
d'otages français entre les mains de forces fanatiques et rétrogrades
".
Il
a estimé qu'il fallait donc "agir, agir vite ", que le "but de
guerre était légitime"
et que "François Hollande a rempli la mission,
le devoir qui était le sien dans la décision qui a été prise".

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