Cet article date de plus d'onze ans.

François Hollande "a fait beaucoup plus de choses en un an que ses prédécesseurs", selon Jacques Attali

Invité de France Info lundi matin, Jacques Attali s'est montré plutôt satisfait de la première année de mandat de François Hollande. Il estime cependant qu'il est urgent de faire des réformes "majeures" dans certains domaines, notamment en matière d'emploi et de formation professionnelle.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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À
l'heure de revenir sur la première année de François Hollande à l'Élysée, les
bilans se succèdent. France Info vous propose d'ailleurs une journée spéciale  ce lundi, avec des invités, analyses
et reportages pour faire le point sur l'année écoulée.

Pour Jacques
Attali, ces douze mois sont loin d'avoir été catastrophiques. L'économiste
estime en effet que François Hollande "a fait beaucoup plus de choses en un an que les présidents des dix
ans précédents
". Face à l'impopularité record du chef de
l'État, il juge qu'"on retiendra plus l'ampleur de ses réformes que les sondages ". Pour autant, il
reste encore beaucoup de choses à faire, selon lui.

"Ce pays est comme une sorte de drogué à la baisse des
impôts et la hausse des dépenses publiques [...] le président a commencé trop
timidement à désintoxiquer le pays"

Estimant que "le pays est au bord du déclin ", Jacques Attali
parle de "réformes majeures à faire tout de suite " ; comme celle sur
la formation professionnelle qu'il préconise, qui permettrait la création de
500.000 emplois "à budget constant ".

"La croissance passe par un accord franco-allemand
majeur au niveau de l'Union européenne"

Revenant sur les déclarations au sein
du Parti socialiste
 ces
derniers jours, au sujet de l'Allemagne, Jacques Attali les qualifie d'"absurdes ". Pour lui, "il faut que l'Allemagne crée
les conditions d'une relance européenne
", mais il ne faut
pas à tout prix copier le modèle allemand, car Berlin est "dans une situation
catastrophique à long terme
", à force de "prolétariser le travail ".

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