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Fabius : un vote du Parlement sur la Syrie "est une possibilité"

Laurent Fabius était l'invité de France Info ce mercredi, quelques heures avant le début des débats sur la Syrie au Parlement. Il a, à son tour, répété qu'un vote du Parlement sur une intervention en Syrie n'était pas exclu. Il a aussi considéré que Bachar al-Assad devait être sanctionné car il y avait un "risque" pour toute la région.
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Le ministre des Affaires étrangères est également revenu sur l'interview de Bachar al-Assad au Figaro . Une interview "extrêmement choquante " selon lui, dans laquelle le président syrien "menace tout le monde et ne répond pas aux questions précises ". Laurent Fabius estime que toute la région est menacée car Bachar al-Assad détient des "armes chimiques et des lanceurs ". 

La France a pris des "dispositions " concernant ses intérêts dans la région, notamment au Liban. Dans son interview, le président syrien accuse la France "d'allumer la mèche " dans une région qu'il considère être "un baril de poudre ". A ces accusations, Laurent Fabius répond : "Quand
on a gazé une population et violé la convention de Genève de 1925,
quand on est un massacreur de son peuple, ce genre de propos ne peut
être pris en considération
".

"Un vote du Parlement est une possibilité" (Laurent Fabius)

Comme
François Hollande, Laurent Fabius a répété qu'un vote du Parlement
français sur la question d'une intervention en Syrie était "possible ". Ce mercredi, les Parlementaires vont débattre de la Syrie, sans voter. Pour Laurent Fabius, "un vote aujourd'hui n'aurait pas beaucoup de sens ". Il faut attendre, selon lui, que "le président de la République ait tous les éléments en mains ".

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Aux
Etats-Unis, le président Obama s'est quant à lui soumis à l'avis du
Congrès, qui doit voter l'intervention militaire ou non la semaine
prochaine. Et si les Américains n'y vont pas ? "Il faudrait reprendre la question syrienne d'une autre façon ", concède Laurent Fabius, ferme "car il faut qu'il y ait une sanction qui serve de dissuasion ".

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