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Fabius refuse "l'Europe à la carte" demandée par Cameron

Invité de France Info ce mercredi matin, le ministre des Affaires étrangères a commenté les élections israéliennes, l'intervention française au Mali mais aussi la volonté de David Cameron d'organiser un référendum sur le maintien ou pas du Royaume-Uni dans une UE réformée : "On ne peut pas y avoir d'Europe à la carte". Et il a parlé de "risques" pour la Grande-Bretagne.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Et Laurent Fabius d'étayer cette réponse par "une comparaison que nos amis britanniques vont bien comprendre :

"L'Europe mettons que ce soit un club de football. On adhére
à ce club de football. Mais une fois qu'on est dedans, on ne peut pas dire on
joue au rugby."

Plus sérieusement il estime qu'un départ de l'Union européenne "risque   d'être dangereux pour la Grande-Bretagne elle même car la Grande-Bretagne, hors de l'Europe, difficile".

Et Laurent Fabius reprend en paraphrasant un citation du Premier ministre britannique qui en juin voulait dérouler un "tapis rouge" aux entreprises françaises désireuses de s'installer au Royaume-Uni pour des raisons fiscales :

"L'autre jour j'étais dans une réunion où il y avait beaucoup de Britanniques et notament des hommes d'affaire. Et je leur ai dit avec une certaine astuce : si la Grande-Bretagne décide de quitter l'Europe nous vous déroulerons un tapis rouge..."

Le ministre français des Affaires étrangères a aussi commenté les résultats des élections israéliennes : "Benjamin
Netanyahu arrive en tête, on doit le féliciter
" a-t-il dit avant de noter "une poussée du centre et du centre gauche" et d'espérer que "2013 ne soit pas une année blanche pour la paix."

S ur l'intervention française au Mali, Laurent Fabius annonce que "le gouvernement a décidé de ne pas entrer dans la polémique" . Il a tout de même répondu à ceux qui critiquent la solitude de la France en insistant sur les soutiens internationaux, même sans participation :

"Ce qui est vrai c'est que la France agit au nom de la
communauté internationale".

Enfin il a affirmé qu'il attendait "avec espoir, comme chacun, la décision de la Cour suprême " mexicaine sur le dossier Florence Cassez: "Il est vrai que le contexte apparaît plus favorable et je souhaite très vivement, tout en respectant l'indépendance de la Cour suprême, que la vérité soit reconnue".

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