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Elisabeth Guigou officiellement candidate à la présidence de l'Assemblée

L'ancienne garde des Sceaux a officialisé sa position sur France Info ce matin après avoir fait savoir ces derniers jours qu'elle était disponible pour le perchoir. Son nom s'ajoute à ceux de Jean Glavany et Claude Bartolone, candidats pour le Parti socialiste.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Candidate

"J'ai décidé d'être candidate à la présidence de l'Assemblée nationale" , déclare ce matin sur France Info la députée de Seine-Saint-Denis. "Je suis prête" , dit-elle, avant de mettre en avant les arguments de sa candidature. "J'ai une expérience parlementaire de plus de dix ans maintenant [...] j'ai été députée européenne [...] j'ai une expérience gouvernementale dans des postes régaliens [...] il faut connaître les rouages de l'Etat pour faire exister et pour que l'Assemblée nationale compte" , ajoute-t-elle.

Deux autres socialistes sont candidats au perchoir : Jean Glavany et
Claude Bartolone. Le groupe PS à l'Assemblée choisira demain son
candidat et l'élection pour la présidence de l'Assemblée se déroulera
mardi prochain.

Ambitions

Si elle est élue présidente de l'Assemblée, Elisabeth Guigou ambitionne "un plus grand rôle" pour la chambre basse du Parlement. Elle rappelle que François Hollande veut un rééquilibrage des institutions et que le Parlement "joue tout son rôle".
Elle annonce qu'elle "fera en sorte que la majorité du Parlement soutienne le gouvernement" . Ce qui ne doit pas empêcher, selon elle, l'Assemblée d'être quand il le faudra dans une "critique constructive, faire des propositions".

Et puis, Elisabeth Guigou estime que l'Assemblée doit faire des "choses nouvelles" , comme  "travailler avec le Parlement européen [...] et d'autres parlements nationaux".

Parité 

Enfin, il faut selon elle, "absolument faire avancer la parité" (les femmes ne sont que 155 dans l'Assemblée sur un total de 577 députés, ndlr).

Elisabeth Guigou précise que si Ségolène Royal avait été élue députée de Charente-Maritime, elle aurait "voté pour elle sans hésiter" pour la présidence de l'Assemblée.

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