"Ce n'est pas aux Américains d'imposer leur diktat à la Syrie" (Bassam Tahhan)
- La situation à Alep :
Selon Bassam Tahhan, la situation sur place n'est pas exactement celle décrite par les médias occidentaux, qui seraient victimes (dans le meilleur des cas) ou coupables de manipulations et d'intox. "Les habitants d'Alep ne manquent de rien, si ce n'est de bonbonnes de gaz. Car les insurgés s'en servent pour fabriquer des explosifs ".
- Assad doit-il quitter le pouvoir ?
"Ce n'est ni auxx Etats-Unis ni à Fabius (le ministre français des Affaires Etrangères, ndlr) de décider. Il faut négocier. Si Assad doit partir, il faut que cela se passe dans la légalité ."
- Quelle perspective pour l'après-Assad ?
Le Collectif pour la Syrie, que représente Bassam Tahhan, se dit "pour une passation pacifique du pouvoir", ce qui apparaît compliqué au vu de la situation sur le terrain. "Il faut un changement ", reconnaît notre invité, mais il met en garde contre ceux qu'il appelle "les barbus " : les insurgés sont selon lui des combattants du "croissant chiite ". Et de conclure : "Ce n'est pas aux Américains d'imposer leur diktat à la Syrie ."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.