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Alain Vidalies : le gouvernement dit "non" à l'amnistie sociale

Invité de France Info ce mercredi matin, le ministre des relations avec le Parlement Alain Vidalies a refusé, au nom du gouvernement, l'amnistie sociale. Cette proposition de loi du Parti communiste avait pourtant été votée par le Sénat le 28 février, avec des voix socialistes.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"Est-ce que nous sommes favorables à l'amnistie pour des
délits commis à l'occasion de mouvements sociaux. Je veux être clair. La
position du gouvernement dans ce débat sera non. Nous ne sommes pas favorables
à cette amnistie ni à aucune autre. Cela a été la position du président de la
République depuis l'origine. Et ce qui se passe en ce moment montre qu'il faut
avoir une seule réponse : le respect de la loi républicaine pour tous. Le droit
à manifester, le droit à faire grève sont de grands principes constitutionnels.
Mais justement pour respecter ces grands principes, il ne faut pas permettre
des débordements qui entrent dans le champ de la loi pénale. Donc je suis très
clair. Le gouvernement donnera une réponse défavorable
" a affirmé Alain Vidalies ce mercredi matin sur France Info.

Cette proposition de loi présentée par le groupe Communiste Républicain et Citoyen du Sénat, et défendue notamment par Jean-Luc Mélenchon et la CGT, avait été adoptée le 28 février dernier. De justesse. Elle doit être examinée en commission ce mercredi à l'Assemblée nationale.

Mariage pour tous et Conseil constitutionnel : le gouvernement "a pris toutes les précautions"

Le ministre des relations avec le Parlement ne s'inquiète pas de la saisie par l'UMP de la loi instaurant le Mariage pour tous. "Il y a déjà eu une décision sur le fond, rendue à l'occasion d'une Question Prioritaire de Constitutionnalité, dans laquelle, au fond, le conseil
disait que c'est évidemment au législateur et à lui seul de répondre sur le fond"
, a-t-il expliqué. "Après, il y a toujours des
incertitudes
..."  Et il a ajouté : "On a pris toutes les précautions pour que le Conseil ne prenne aucune décision contre ce texte y compris sur les questions d'adoption".

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