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Affaire Merah : "les journalistes n'ont pas à faire les p... d'audience!" (G. Collard)

Invité ce matin, Gilbert Collard, avocat, député du Gard, apparenté Front national, est largement revenu sur l'affaire Merah, son appartenance à l'extrême-droite, et la Grande conférence sociale.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"Je reste apparenté à Marine, mais je suis chaque fois un peu embarrassé quand je me retrouve classé à l'extrême-droite, car je ne me sens pas d'extrême-droite" . Invité de France Info, Gilbert Collard reste toujours un peu gêne aux entournures, quand on le présente comme député apparenté Front national... Reste que le nouveau député du Gard siège bien tout à droite de l'hémicycle.

Fidèle à sa réputation, Gilbert Collard s'est fait volontiers provoquant, qualifiant le Premier ministre de "Premier sinistre" , la Conférence sociale de "blablalogie", et dénonçant les effets d'annonce du gouvernement : l'inscription du dialogue social dans la Constitution ; mais "quand on veut inscrire quelque chose dans la Constitution c'est que ça n'existe pas !"

Sur l'affaire Merah, Gilbert Collard rappelle qu'il a été l'avocat de Caroline, la veuve d'Abel Chenouf ; qu'il ne l'est plus, eu égard à sa fonction de député qui lui interdit de plaider dans les affaires de terrorisme.

S'il reconnait "un droit d'investigation sans limites pour les journalistes" , il dit ne pas supporter "la marchandisation" . "Les journalistes n'ont pas à faire les putes d'audience" , martèle-t-il.
Car, dit-il, "derrière cette marchandisation de l'horreur il y a des gens qui souffrent" .

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