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"Quelques" cheminots radicalisés ont dû "changer de job" selon Guillaume Pepy

Invité de France Info, le président du directoire de la SNCF, Guillaume Pepy a expliqué comme son entreprise s'adaptait pour faire face à la menace terroriste.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

 "Depuis un an, quelques cas qu'on compte sur les doigts des deux mains, une dizaine au maximum". C'est l'évaluation du nombre de cheminots radicalisés présentée ce vendredi matin par Guillaume Pepy. "Nous n'avons pas accès aux fiches S car nous ne sommes pas habilités Confidentiel-Défense. Donc les services anti-terroristes nous appellent pour nous dire que monsieur untel ou madame untel a un comportement de radicalisation qui pose problème. Quand on reçoit l'info, on regarde dans quel service et quel est le métier de la personne. Si jamais c'est de conduire des trains ou d'être dans un poste d'aiguillage ou si le métier c'est d'être un agent de sécurité armé, à ce moment-là on change les gens de job. On ne les licencie pas car sinon ce serait un puissant incitatif à la radicalisation. Mais on prend des mesures de précaution de telle sorte que ces personnes ne soient pas dans des positions de sécurité".

 

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