Municipales : comme une envie de primaires
A l'UMP l'envie de primaires ouvertes aux sympathisants gagne du terrain. Jean-François Copé veut en organiser très vite à Paris, en avril ou en mai.
En fait il est question de ce mode de désignation des candidats partout dans les grandes villes, essentiellement à droite puisque les maires sortants sont quasiment tous de gauche et quasiment tous partants pour un second mandat.
Et à l'arrivée, il pourrait ne pas y avoir tant de primaires que ça, on fait un petit tour d'horizon des villes concernées .
A Paris, il devrait y avoir des primaires à droite et peut être à gauche mais rien n'est sur.
Il y a beaucoup de candidats potentiels à l'UMP notamment :
François Fillon Nathalie Kosciusko-Morizet Rachida Dati A la direction, les cerveaux envisagent un forfait de l'ancien Premier ministre, suivi par un abandon de l'ancienne des garde des Sceaux et l'apparition en candidate naturelle de NKM et donc pour finir l'absence de primaires mais ça, c'est juste un scénario.
Au PS aussi, il est question de primaires pour Paris
Mais c'est encore moins probable, puisque Anne Hidalgo part largement favorite, la 1ère adjointe est cornaquée par le maire Bertrand Delanoë et il n'y pas pour l'instant qu'un franc-tireur prêt à partir au combat : le député de Paris Jean Marie Le Guen.
Anne Hidalgo a pris de l'avance, elle est déjà en campagne et ça s'entend.
Marseille aussi ?
Après Paris, Marseille où les candidats socialistes se bousculent pour souffler la ville à l'UMP Jean-Claude Gaudin. Sur la ligne de départ il y a Patrick Menucci, Marie Arlette Carlotti, Eugène Caselli, Christophe Masse. D'où cette déclaration hier de Harlem Désir : le patron du PS annonce des primaires dans la 2e ville de France.
Et pour l'UMP à Marseille c'est encore le mystère, Jean-Claude Gaudin n'a pas encore dit s'il se présente pour un 4e mandat ou pas.
Une certitude, il y aura bien des primaires à Lyon pour la droite
C'est quasiment sûr. Là aussi, trop de candidats en lice à l'UMP pour contrer le socialiste Gérard Colomb. Ils sont 5 pas encore déclarés, mais tentés par l'aventure.
Parmi eux : l'ancienne ministre Nora Berra qui compte sur ces primaires pour donner du poids au candidat de la droite.
Reims et Toulouse pourraient également voir des primaires s'organiser en 2014. Mais à droite comme à gauche, la logique n'est pas à la multiplication des primaires pour une raison simple : des primaires, ça coûte cher et c'est difficile à organiser.
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