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Le Maire : Hollande est le "candidat des petits intérêts, des petits calculs"

Bruno Le Maire, député Les Républicains et candidat à la primaire de la droite, a estimé mercredi sur France Info que François Hollande "a vite quitté les habits de président qui visiblement ne lui convenaient pas très bien pour endosser les habits de candidat, candidat des petits intérêts, candidat des petits calculs".
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Bruno Le Maire, député Les Républicains, a réagi, mercredi matin sur France Info, à l'annonce de France Hollande de baisser les impôts des ménages les plus modestes si les marges le permettent en 2017. "François Hollande a vite quitté les habits de président qui visiblement ne lui convenaient pas très bien pour endosser les habits de candidat des petits intérêts, candidat des petits calculs ", a estimé le candidat à la primaire de la droite et du centre. François Hollande "était un président sans vision, il est déjà un candidat sans projet qui se contente de distribuer de l'argent qu'il n'a pas en pensant qu'il peut acheter les Français ", a continué Bruno Le Maire. 

Le candidat à la présidentielle s'est interrogé : "Pourquoi des cadeaux aux uns et pas aux autres ? François Hollande pense qu'on peut acheter les Français alors que les Français, eux, ont le sens de l'intérêt général. Eux, ils savent qu'on redressera le pays avec un projet collectif au service de l'intérêt général ". "François Hollande est au service des petits intérêts particulier et au fond à son seul service : celui de sa réélection ", a conclu Bruno Le Maire.

Salaires des grands patrons : que les décisions des AG des actionnaires "deviennent contraignantes "

"Je ne suis pas là pour juger s'ils gagnent trop ou pas assez ", a réagi Bruno Le Maire au sujet de la rémunération des grands patrons et de la menace d'Emmanuel Macron, mardi, de les encadrer par une loi. Les salaires des grands patrons, comme les 7,251 millions d'euros de Carlos Ghosn, PDG de Renault, sont "des salaires que j'ai du mal à me représenter ", a reconnu Bruno Le Maire. Il a proposé : "Mettons des règles claires, fondées sur un esprit de justice ." 

"Je souhaite que les décisions des assemblées générales des actionnaires en matière de rémunération des dirigeants deviennent des décisions contraignantes et non plus seulement consultatives ", a proposé le candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017. Bruno Le Maire aimerait surtout "que les salariés de ces entreprises qui réussissent puissent bénéficier davantage des résultats de leur entreprises ."

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