La fin du coup de pouce sur le prix des carburants
1,50 euro le litre de sans
plomb, 1,37 euro celui de gazole: c'est en moyenne le prix que payent les
automobilistes aujourd'hui pour remplir leur réservoir, Des prix toujours élevés qui ont pourtant été
rabotés grâce à la baisse de la taxe fin août.
A partir de demain, c'est terminé. La taxe qui avait diminué de
3 centimes va progressivement augmenter jusqu'en janvier. Ce dispositif temporaire a
coûté cher à l'Etat, 500 millions d'euros mais ça valait la peine
estime le ministre de l'économie, Pierre Moscovici.
Sauf que les économistes
pensent que l'impact a été minime : 14 euros de moins sur 3 mois
pour une voiture diesel et 9 euros seulement pour une
voiture à essence. D'après eux, la baisse des
prix est essentiellement due à la baisse du prix du pétrole. En gros l'Etat n'y peut rien.
Les distributeurs, c'est à dire les compagnies et les grandes surfaces vont eux aussi remonter progressivement
leurs prix. Ils ont fait un effort de
250 millions d'euros en baissant les prix à la pompe mais c'est terminé ou
presque. Le gouvernement ne va pas
mettre en place un dispositif pérenne. L'idée maintenant c'est de faire jouer
la concurrence en communiquant les prix qui sont pratiqués dans toutes les
stations essence.
Pas de chèque essence pour les plus modestes
Pierre Moscovici a donc
écarté l'idée d'un chèque essence pour les ménages les plus modestes. Le centriste Yves Jego pense que c'est une erreur. Mais ce chèque essence aurait un coût trop lourd pour les caisses de
l'Etat estime Razzi Hamadi, député socialiste.
Le député vert François de Rugy,
est d'accord avec lui, il faut trouver d'autres solutions, plus durables. Pour lui la solution pour payer moins pour sa voiture, c'est tout
simplement de moins l'utiliser.
Le prix des carburants sera
certainement évoqué ce jeudi au ministère de l'Ecologie où démarre cet après midi le
grand débat sur la transition énergétique ou comment trouver des solutions à
long terme pour économiser l'énergie?
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