Hamon : "si la Grèce sort de l'euro, c'est la désagrégation de l'Europe"
Benoît Hamon refuse de croire à la sortie de la Grèce de la zone euro, "car sinon c'est un grand vertige et (...) on ouvre grand la perspective d'une désagrégation de l'Europe" . Pour l'ancien ministre socialiste, la position d'Alexis Tsipras et la victoire du "non" au référendum vont permettre de recentrer le débat et les négociations : "le gouvernement grec, de gauche, a réussi à remettre de la politique dans les discussions européennes, on ne parle plus seulement de comptes publics".
"Je me réjouis qu'on s'intéresse maintenant aux Européens eux-mêmes et qu'on ne parle plus qu'aux marchés"
Pour autant, le socialiste, qui assume l'étiquette de "frondeur", estime que la position de la France doit être plus claire : "sur la scène politique européenne, le pari de François Hollande c'est d'agir en faisant profil bas. (...) Il y a eu des acquis mais il faut sortir de cette forme de pénombre et assumer le rapport de force politique". "Je me réjouis qu'il y ait un débat ce mercredi après-midi à l'Assemblée nationale, a expliqué Benoît Hamon. Ca va être utile mais cela aurait eu beaucoup plus de poids s'il y avait eu vote à la fin".
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