Bruno Le Roux : "Il nous faut de la stabilité"

Les militants socialistes sont appelés à voter ce jeudi pour l'une des quatre motions en lice, avant le prochain Congrès du PS à Poitiers. La motion A, celle portée par Jean-Christophe Cambadélis, est favorite. Et Bruno Le Roux encourage à voter pour elle : "La motion du Premier secrétaire soutient la politique mise en œuvre par le gouvernement, l'orientation définie par le président de la République et donc je souhaite qu'elle remporte une majorité. Et que cette majorité soit claire, qu'elle permette de la stabilité, de la force" , a-t-il dit sur France Info.

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A deux ans de l'élection présidentielle de 2017, "nous entrons dans un moment où nous allons nous confronter [avec la droite], projet contre projet ", continue Bruno Le Roux. "Je demande à tous les militants d'aller voter avec fierté (...) et de défendre l'action qui est menée depuis trois ans. " "Nous ne sommes pas là pour nous distribuer ni des places, ni des postes ", explique le député.

Les frondeurs, motion B

"Je ne tape pas sur les frondeurs. Ils ont tapé sur la politique du gouvernement pendant trois ans" , affirme Bruno Le Roux. "Ils ont brouillé le message de réforme que nous avions pour les Français ", continue-t-il, appelant une nouvelle fois à ne pas soutenir leur motion. Les frondeurs, eux, espèrent clairement arriver en tête et briguent la tête du parti pour infléchir la politique du gouvernement d'ici 2017. "La gauche, c'est notre ADN" , répond Bruno Le Roux.**

Il n'y a pas besoin de voter pour des motions dites frondeuses pour que le centre du Parti socialiste soit clairement à gauche.

Des risques de fraude pendant ce vote ? "Il y aura des représentants des quatre textes dans chaque bureau de vote, comme dans un bureau de vote normal. Nous sommes en démocratie et la fraude n'appartient pas au logiciel de notre parti."

La réforme du collège respecte la démocratie

Les opposants à la réforme du collège, dont Nicolas Sarkozy, parlent d'un "coup de force", après la publication du décret mercredi au Journal officiel. "Nicolas Sarkozy aurait dû prendre ses responsabilités quand il a vu le niveau se dégrader" , réagit Bruno Le Roux. "Nous avons respecté la démocratie. Le texte a été voté très largement à l'Assemblée nationale."