Vélo électrique : "Les constructeurs automobiles savent que les déplacements dans les villes vont changer", assure le créateur d'Angell bike
Le marché des ventes de vélos électriques a encore augmenté de 30 % en deux ans. Le groupe BMW-Mini a décidé de se lancer dans les vélos électriques et a choisi la start-up Angell bike pour les réaliser. "Au lieu de développer eux-mêmes les deux roues, ils ont souhaité faire un appel d’offres et nous avons été sélectionnés, indique Marc Simoncini, créateur de la marque Angell bike, invité éco de franceinfo jeudi 3 mars. Nous avons été retenus probablement en raison du design et de l’intelligence du vélo Angell."
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Assembler des vélos électriques et connectés reste compliqué. "Fabriquer une voiture demeure un exercice très automatisé, reprend Marc Simoncini. Pour un vélo tout est fait à la main, c’est minutieux alors que paradoxalement l'utilisation se fait en extérieur donc le deux roues doit être assez résistant."
L'enjeu des déplacements en ville
Pour Marc Simoncini, les constructeurs automobiles se rendent compte de l'évolution de la société. "Ils savent que les déplacements dans les villes vont changer. Ils se disent que la voiture, c’est formidable pour un certain usage, mais pour aller travailler à cinq kilomètres de chez soi faut-il vraiment une voiture même électrique ? Non. Ces déplacements-là vont nécessiter des technologies adaptées à chacune des typologies d’utilisateurs."
Cette assistance au pédalage a un prix. Dans un magasin, un modèle simple de vélo coûte près de 700 euros, son équivalent électrique revient à 1 900 euros. Les vélos Angell Bike sont plus chers avoisinant les 3 000 euros. La Start-up revendique néanmoins un vélo fabriqué en France, c’est le fabricant d’électroménager Seb qui les assemble. "Il y a beaucoup de pièces qui viennent d’Asie parce qu’il n’y a plus réellement d’industrie du vélo en France. En revanche, le cadre qui est l’élément le plus compliqué ou le software ainsi que le design sont faits en France", conclut Marc Simoncini.
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