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Selon le président du Medef, "les entreprises ont vraiment fait leur coming-out climatique"

Geoffroy Roux de Bezieux, vient de faire adopter une réforme de l'organisation patronale.

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Geoffroy Roux de Bezieux, président du Medef, le 2 juillet 2019. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

C’est le nouveau slogan du Medef, sa "raison d’être", il faut "agir ensemble pour une croissance responsable". Geoffroy Roux de Bezieux a fait adopter, mardi 2 juillet, sa réforme de l’organisation patronale. Ils sont 97,6% des délégués à avoir approuvé la proposition du président du Medef.

Nous, ce qu’on cherche, dans chaque industrie, c'est la technologie qui permet de produire encore, de continuer à consommer, mais avec une sobriété énergétique, de carbone, qui soit acceptable pour la planète.

Geoffroy Roux de Bézieux

à franceinfo

Derrière les mots, quel est l’engagement ? "Cela s’oppose à la décroissance", selon Geoffroy Roux de Bezieux. Le président du Medef insiste : "Les entreprises ont vraiment fait leur coming-out climatique depuis quelques années. (…) C’est devenu un sujet de préoccupation majeur de nos salariés, de nos consommateurs et parfois même de nos actionnaires. (….) Qu’on soit militant ou pas, les entreprises n’ont plus le choix que de s’emparer de ce sujet-là."  

Le libre-échange

Pour Nicolas Hulot, "le libre-échange est à l’origine de toutes les problématiques écologiques", a déclaré l'ex-ministre de la Transition écologique dans une interview au Monde. Faux, selon Geoffroy Roux de Bezieux qui regrette, dit-il, "une caricature". Pour le président du Medef, "le libre-échange a dans certains cas des conséquences négatives, mais globalement il a fait sortir de la pauvreté des centaines de millions de gens dans les pays émergents".

Faut-il alors ratifier le traité entre l’Europe et le Mercosur, et le Ceta – entre l’Europe et le Canada ? "Quand on abaisse les barrières tarifaires, on crée de l’échange, on crée de la valeur, on crée de la richesse", répond Geoffroy Roux de Bezieux, qui plaide pour conditionner la ratification à "un certain nombre de précautions". "Le libéralisme, ajoute-t-il, c’est la réciprocité". Quant au Ceta, présenté ce 3 juillet en Conseil des ministres, "c’est un bon traité, mais on peut ça ou là, quand il y a des problèmes, demander des clauses d’exemption pour garder nos standards", estime le président du Medef.

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