Arnaud Marois : "40 milliards d’euros seront reversés sous forme d’achat direct à des PME" dans le cadre du plan action PME
Arnaud Marois, délégué aux PME-PMI auprès de la ministre des Armées Florence Parly, était l'invité d'Emmanuel Cugny, vendredi, alors qu'un plan "action PME" pour développer la présence des petites et moyennes entreprises et industries dans les contrats de défense nationale vient d'être lancé.
La ministre des Armées, Florence Parly, a lancé un plan "action PME" pour développer la présence des petites et moyennes entreprises et industries dans les contrats de défense nationale. Application concrète : Naval Group, qui a remporté le contrat de plus de 30 milliards d’euros pour la fourniture de sous-marins à l’Australie, entraîne huit PME françaises dans l’aventure.
Arnaud Marois, délégué aux PME-PMI auprès de la ministre des Armées Florence Parly est revenu vendredi 22 juin sur franceinfo, sur le désir du ministère de miser sur l’innovation des PME-PMI françaises. "En matière de défense, il ne peut y avoir de succès que collectif. C’est valable sur le plan opérationnel mais également économique", estime Arnaud Marois. Pour ce dernier, "s’ouvrir vers les autres entreprises et vers le monde civil" est primordial. "Le ministère des Armées a divisé ses délais de paiement par deux, c’est un gros effort. Ce délai de paiement a fait très mal aux entreprises pendant des années. Nous comptons poursuivre l’effort", promet-il.
40 milliards d'euros reversés aux PME en six ans
"Aujourd'hui, vous avez environ 28 000 PME et entreprises intermédiaires qui sont fournisseurs directs du ministère des Armées, et je ne compte pas toutes celles qui agissent en tant que sous-traitant", analyse Arnaud Marois.
"Ce plan action PME s’inscrit dans le cadre de la remontée en puissance du budget consacré à la défense, dans la loi de programmation militaire qui vient d’être votée [qui court de 2019 à 2025]. On estime que ce sont environ 40 milliards d’euros qui seront reversés sous forme d’achat direct à des PME et des intermédiaires, pendant ces six années. Ce n’est pas rien sur le plan économique, pour les entreprises, pour les territoires, pour les emplois."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.