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"Nous faisons des efforts considérables pour réduire la fracture numérique", affirme le président de la Fédération française des télécoms

Les opérateurs français investissent 9,6 milliards d’euros par an pour réduire la fracture entre la France mal et mieux couverte, explique Didier Casas sur franceinfo.

Article rédigé par franceinfo, Olivier de Lagarde
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
Didier Casas, président de la Fédération française des télécoms, le 17 décembre 2018. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Parmi les éléments de colère des "gilets jaunes", il y a la mauvaise couverture de toute une France rurale. Un état de fait que Didier Casas entend bien améliorer. Les opérateurs français investissent 9,6 milliards d’euros par an pour réduire la fracture entre la France bien et mal couverte et "nous nous sommes engagés à concentrer nos priorités sur les parties les moins denses du territoire", note Didier Casas. "Nous allons déployer la 4G sur 55 000 kilomètres d’axes routiers prioritaires dès 2020. Nous allons faire de même sur 23 000  axes ferrés d’ici 2025", explique-t-il. 

Une fiscalité des télécoms trop lourde ?

"Aujourd’hui, la valeur dans l’économie numérique est du côté des Gafa (Facebook, Apple, Google, Amazon) et la fiscalité est du côté des opérateurs", souligne Didier Casas. "Nous déployons des réseaux sur lesquelles les GAFA font leur valeur mais elles ne participent pas au financement de nos réseaux et ne paient pas ou très peu d’impôts en France. Il y  a la une iniquité manifeste. Bruno Le Maire annonce que la France commencera à prélever la taxe sur Gafa à partir du 1er janvier, sans attendre son adoption au niveau européen, c’est une bonne initiative. La France en attend 500 millions d’euros". Didier Casas précise juste que la fiscalité spécifique du secteur des télécoms qui s’ajoute à celle de droit commun s’élève à 1,2 milliards d’euros. "Je pense qu’il y a encore un peu de chemin pour que les Gafa nous rattrapent". 

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