Loi travail : "Reculer serait un aveu de faiblesse" (Thibault Lanxade, Medef)
"Le gouvernement doit maintenir sa réforme, c'est une question de principe maintenant ", estime ce mardi sur France Info Thibault Lanxade, le vice-président du Medef, après les affrontements lors de la manifestation contre la loi Travail à Paris. "La pression verbale devient une pression physiqu e", regrette-il, "avec une violence à condamner". Pour lui, "reculer serait un véritable aveu de faiblesse ".
"Il ne reste plus grande chose dans cette loi ", poursuit Thibault Lanxade, "il reste juste l'article 2, l'inversion de la hiérarchie de la norme, qui fait que c'est une lueur pour les entreprises, un cap vers lequel il faut qu'on se dirige ". Il parle d'un "signal extrêmement important pour l'entreprise ".
En revanche, le vice-président du Medef dit son opposition au mandatement syndical dans les TPE et les PME, prévu dans le projet de loi. Interrogé également sur les négociations sur l'assurance chômage, Thibault Lanxade admet qu'il y a une probabilité qu'il n'y ait pas d'accord : "En augmentant les cotisations, on ne réforme pas" , estime-t-il.
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