L'invitĂ© Ă©co. Alain ThĂ©bault (SeaBubbles) : "LâhydrogĂšne, câest clairement le pĂ©trole de demain"
Cofondateur des SeaBubbles, les bateaux taxis volants, Alain ThĂ©bault a dĂ©cidĂ© de faire Ă©voluer les machines en chageant le mode de propulsion. Il se tourne maintenant vers lâhydrogĂšne.
Le dĂ©but de lâaventure remonte Ă quelques annĂ©es. Les SeaBubbles, les bateaux taxis qui volent sur l'eau vont avoir un petit frĂšre. AprĂšs la propulsion Ă©lectrique, voici lâhydrogĂšne. Le projet est entrĂ© en phase industrielle et compte dĂ©jĂ ses premiers clients, indique Alain ThĂ©bault, cofondateur des SeaBubbles et invitĂ© Ă©co de franceinfo le jeudi 17 dĂ©cembre.
"Avec les prototypes Ă©lectriques qui volaient au dĂ©part, on avait un problĂšme dâautonomie, comme sur les voitures Ă©lectriques. Lâavantage câest quâil nây a pas dâĂ©missions de COÂČ, lâinconvĂ©nient câest le temps de charge un peu long, explique le cofondateur des SeaBubbles. Mais le patron de start-up assure qu'"aujourd'hui, on construit des SeaBubbles avec des piles Ă combustible avec une durĂ©e de charge de trois minutes pour une autonomie de plus de trois heures. LâhydrogĂšne est vraiment le pĂ©trole de demain."
Un développement à l'international
Alain ThĂ©bault indique que pendant le confinement dix personnes ont Ă©tĂ© embauchĂ©es. Elles sont basĂ©es Ă Annecy au bord du lac. "La difficultĂ© est de produire, poursuit le chef d'entreprise. Nous avons plus de commandes que de capacitĂ© de production. Nous venons de boucler une levĂ©e de fonds grĂące Ă une famille franco-suisse qui injecte 5 millions dâeuros avec un appui de Bpifrance".
"Nous avons des demandes pour trois SeaBubbles Ă Boston aux Ătats-Unis, nous avons des discussions avec DubaĂŻ Police, nous avons depuis deux jours des demandes au Japon", souligne Alain ThĂ©bault. Pourquoi la France nâa pas encore passĂ© commande ? Quelles sont les relations avec le ministĂšre de lâEconomie et des Finances ? "Comme je le disais Ă Bruno Le Maire, je pense quâil faut passer de la posture aux actes. On parle beaucoup dâhydrogĂšne, on parle de plan⊠mais la rĂ©alitĂ© câest que quand on veut mettre une pile Ă combustible dans nos SeaBubbles, on ne la trouve pas en France", dĂ©plore l'architecte maritime.
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