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Garde d’enfants, assistant ménager, assistant de vie... Pour la rentrée, Oui Care a "850 postes à pourvoir" en France

Le président de l'entreprise de services à domicile Oui Car, Guillaume Richard, était l'invité de Jean Leymarie, jeudi soir, pour évoquer les difficultés qu'il rencontre dans son recrutement lors de chaque rentrée.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Guillaume Richard, président de Oui Care, le 6 septembre 2018. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Avec plus de 17 000 salariés, Oui Care est le numéro 1 des services à domicile en France. Malgré sa taille de géant, avec notamment la marque 02 (garde d’enfants, ménage, etc.), l'entreprise ne parvient pas à recruter autant qu’elle le voudrait. Son président, Guillaume Richard était l'invité de "L'interview éco", jeudi 6 septembre, pour évoquer ce sujet.

franceinfo : Comme chaque rentrée, vous cherchez du personnel. Est-ce que vous le trouvez ?

Guillaume Richard : Comme chaque rentrée, on a énormément de besoin parce que les familles redémarrent une nouvelle année. Cela fait que l’on a une demande extrêmement forte et que l’on a des besoins de recrutements qui sont forts. Aujourd’hui, on a, à peu près, 850 postes d’intervenant à pourvoir partout en France. Il s'agit de postes de garde d’enfants, d’assistant ménager, d’assistant de vie auprès de personnes âgées, donc l’ensemble des fonctions d’intervention auprès des personnes. Il y a aussi besoin de quelques postes d’encadrement, à la fois dans les agences et au siège.

Pourquoi avez-vous des difficultés à recruter lors de chaque rentrée ?

La difficulté que l’on a vient de plusieurs facteurs. Le premier, c’est que vous, en tant que particulier, vous avez un niveau d’exigence qui est élevé, donc, nous, on a un niveau d’exigence qui est élevé. Chaque année, on recrute à peu près 5 à 6 000 personnes, mais on a plus de 150 000 candidatures. On a donc un taux de sélectivité qui est extrêmement fort, parce que l’on a besoin de personnes qui soient des personnes de confiance.

Est-ce que ce sont les seules raisons ?

On doit lutter contre une difficulté qui est celle qu’un certain nombre de personnes ont plus intérêt financièrement à travailler quelques heures déclarées et quelques heures au noir, afin de maximiser les allocations. Je ne dénonce absolument pas les personnes, c’est notre système qui est aujourd’hui mal construit. Il fait que, parfois, quand vous allez dépasser un certain seuil de revenu, vous perdez des allocations.

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