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Espace : François Chopard, fondateur de Starburst, décrit "une deuxième guerre froide" entre la Chine et les États-Unis

Les deux puissances rivalisent pour conquérir l'espace. Mais François Chopard, fondateur de Starburst, accélérateur de start-up spécialisées dans le domaine spatial, estime que l'Europe et la France ont une carte à jouer. 

Article rédigé par franceinfo
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François Chopard, fondateur de Starburst (4 mai 2021). (FRANCE INFO/ RADIO FRANCE)

Jusqu’où ira la Chine ? Pékin vient d’envoyer dans l’espace le premier élément de son "palais céleste", sa propre station spatiale, alors que l’ISS vient d’accueillir quatre nouveaux astronautes, dont le français Thomas Pesquet. Pour François Chopard, le fondateur de Starburst, premier incubateur de start-up dans le domaine spatial, c’est clair : la concurrence entre Pékin et Washington dans l'espace "s’apparente à une deuxième guerre froide, une deuxième conquête spatiale".  

"Les Chinois viennent contester les Américains qui avaient battu les Russes lors de la première guerre froide", explique-t-il : "Il y a vraiment un sujet de domination, avec la conquête de l’espace, de la lune, de tous les minerais qu’on pourrait y trouver, ou des gaz… Il y a un enjeu sur celui qui mettra le pied sur la lune et en demandera la souveraineté". Les deux pays engagent dans cette bataille des sommes considérables.  

Les États-Unis investissent à peu près 60 milliards de dollars tous les ans. Les Chinois en sont proches. A titre indicatif, l’Europe investit 10 milliards par an.

François Chopard, fondateur de Starburst

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En France, Starburst pilote une alliance d’acteurs publics et privés. Ce programme, baptisé Blast, vise à détecter et accompagner les start-up les plus prometteuses du secteur. "On est un accélérateur mondial", explique François Chopard, qui dit vouloir "créer un écosystème de start-up spatiales en France" qui soit "fort".

 "On a cinq ou six start-up qui ont commencé à émerger, mais ce n’est rien à côté de ce qu’on va trouver aux États-Unis, ou ne serait-ce que chez nos amis allemands", poursuit-il : "On veut créer les pépites, les SpaceX" de demain.

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