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Denis Lambert (les volailles LDC) : "Pas d’impact pour les consommateurs"

L’Autorité de la concurrence sanctionne les industriels de la volaille. Le leader du secteur (Loué, Le Gaulois, Maître Coq…) se défend et s’explique.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Les industriels de la volaille vont passer à la caisse © maxppp)

 Les industriels de la volaille vont passer à la caisse. L'Autorité de la concurrence leur inflige 15 millions d'amende, car au début des années 2000 ils ont essayé de s'entendre pour mieux négocier ensuite avec leurs clients, notamment avec la grande distribution.

 

Le groupe LDC reçoit la plus grosse amende : 5 millions d’amende. Son président, Denis Lambert le reconnaît : « On a essayé de répercuter des prix de céréales  », très consommées par les volailles et qui étaient en forte hausse. Mais il souligne qu’à l’époque des faits, la filière était en crise et qu’au bout du compte « il n’y a pas eu d’impact sur les prix d’achat pour les consommateurs. Les prix sont restés normaux  ».

 

Après cette condamnation, LDC n’exclut pas de faire appel mais se tourne vers l’avenir : « L’essentiel est de passer à autre chose et de construire notre interprofession, en transparence et avec nos clients  ».

 

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