Déconfinement : Jocelyn Olive, PDG des restaurants Buffalo Grill et Courtepaille, promet "un respect absolu des règles"
Le groupe de restauration ouvrira mercredi les terrasses de la plupart de ses 600 établissements.
Il est prêt. Jocelyn Olive, le PDG de Buffalo Grill et Courtepaille, invité éco de franceinfo mardi 18 mai, annonce que ses 600 restaurants, "à quelques petites exceptions près", rouvriront mercredi 19 mai. Environ 11 000 employés seront à leurs postes.
Les deux enseignes ont la chance d'avoir de l'espace, et donc des terrasses, contrairement à de nombreux restaurants de centre-ville. "Mon business est sur les ronds-points, en périphérie, sur des grands axes de flux", explique-t-il. "On a peut-être les plus grandes terrasses de France (…) On a réussi à aménager probablement 100 à 150 places assises par restaurant. C'est colossal."
Le gouvernement a fixé des règles : jauge limitée, pas plus de six personnes à table, interdiction de la consommation debout. Mais les clients les respecteront-ils ? Et l'enseigne prendra-t-elle ses responsabilités ? Oui, assure Jocelyn Olive : "On peut garantir à nos clients un respect absolu de leur sécurité sanitaire."
Nous voulons donner à nos clients une chance unique de se retrouver autour d'une table dès demain. Et pour ça, c'est très simple : il n'y a aucune tolérance.
Jocelyn Olive, PDG du Buffalo Grill et Courtepailleà franceinfo
Jocelyn Olive se trouve dans une situation paradoxale : son groupe est plus gros aujourd'hui qu'au début de la pandémie de Covid-19. Le patron de Buffalo Grill a racheté Courtepaille, qui était alors en redressement judiciaire. A-t-il profité de la crise ? "Il est possible que ceux qui ont une taille critique s'en sortent un peu mieux", concède-t-il.
De nouvelles aides pour les grands groupes de restauration ?
Le PDG de Buffalo Grill et Courtepaille assure pourtant que les grands groupes comme le sien "ont été très peu aidés par les pouvoirs publics" : "Le fonds de solidarité a bénéficié en premier lieu à tous nos partenaires franchisés et aux indépendants du secteur (…) Sur 600 restaurants, j'ai 400 succursales, et ces restaurants-là n'ont bénéficié finalement que de très peu d'aides."
Jocelyn Olive indique que "des discussions sont en cours avec les pouvoirs publics". "On verra comment elles aboutissent", conclut-il.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.