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Covid-19 : "Les mois de février et mars vont être difficiles" pour les entreprises, selon Didier Kling, président de la CCI Paris Île-de-France

Pour le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris Île-de-France, les entreprises sauront s'adapter en cas de reconfinement, à condition d'être aidées.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Didier Kling, président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Ile-de-France, invité éco, jeudi 21 janvier 2021. (FRANCEINFO)

Le 14 janvier, le Premier ministre annonçait un couvre-feu à 18 heures dans tout l’hexagone. Mais déjà, des médecins et des épidémiologistes considèrent que cette mesure est insuffisante, et qu'un reconfinement est indispensable.

Invité éco de franceinfo, jeudi 21 janvier, Didier Kling, président de la Chambre de commerce et d’industrie d'Île-de-France, explique que "l'optimisme est un peu tombé" : "On sent bien la petite musique qui nous dit, pour des raisons sanitaires qu'on peut comprendre, que les mois de février et de mars vont être difficiles."

Des entreprises prêtes à s'adapter... si elles sont aidées

Didier Kling poursuit : "Plus tôt des mesures strictes seront prises, nous dit-on, et meilleure sera l'efficacité de ces mesures. Les commerçants, et les entreprises en général, se sont beaucoup adaptés depuis le mois de mars dernier. Elles sont dans une situation critique". Ces entreprises peuvent-elles supporter un nouveau confinement ? "S'il y a les dispositifs d’accompagnement, oui, elles s'adapteront", répond Didier Kling, "mais il faut qu’il y ait des dispositifs d'accompagnement et il faut que les dispositifs annoncés soient effectivement exécutés. Il y a, semble-t-il, quelques difficultés de mise en œuvre."

Si un reconfinement devait intervenir, le président de la CCI Île-de-France met en garde les autorités : "Il faut tout faire, sur le plan sanitaire, pour préserver la santé des Français et éviter le reconfinement tel qu'on l’a connu au mois de mars ou avril". Selon lui, "un arrêt total de l’activité" est préjudiciable, non seulement à l’économie, mais à "la bonne santé du corps social".

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