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Coronavirus : "Nous sommes prêts à faire face", affirme Pascal Roché, directeur général de Ramsay Santé

Le patron du leader français des hôpitaux privés se dit prêt à un éventuel afflux des patients mais exprime son "énorme vigilance" et souligne "la fatigue des équipes".

Article rédigé par France Info
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7 min
Pascal Roché, directeur général de Ramsay Santé (7 janvier 2021). (FRANCE INFO/ RADIO FRANCE)

Face à l’épidémie de Covid-19, les cliniques privées veulent aussi jouer leur rôle, à côté du pôle public. Pascal Roché, directeur général de Ramsay Santé, numéro un des hôpitaux privés en France, observe pour l’instant "un plateau" épidémique. Mais il est préoccupé :  "Depuis début mars, nous avons pris en charge 10 000 patients Covid en soins critiques et médecine. Aujourd’hui, depuis cinq semaines, nous sommes incontestablement sur un plateau, avec un peu moins de 200 patients en réanimation. On est stable, avec deux préoccupations : le variant britannique et les conséquences du Nouvel An qui seront connues, en gros, dans une semaine. Ces deux inconnues suscitent une vigilance énorme."  

Des équipes prêtes… mais fatiguées  

Ramsay Santé s’est organisé pour continuer à accueillir les malades souffrant d’autres pathologies : "Contrairement à la première vague, il n’y a pas de perte de chance, à la fois pour des malades souffrant d’une maladie chronique grave et pour des malades qui ont besoin de contrôles (mammographies, endoscopies digestives, etc.) On s’adapte", indique Pascal Roché.

Si l’afflux de nouveaux patients est important, Ramsay Santé est-il prêt ?  "Nous sommes prêts à réarmer les lits", répond son dirigeant, qui pointe néanmoins "la fatigue des équipes soignantes". "Mais nous sommes prêts à faire face", affirme-t-il.  

Une vaccination accélérée    

La campagne de vaccination a débuté dans les cliniques de Ramsay Santé : "Nous avons commencé à vacciner nos équipes, explique Pascal Roché. Nous nous sommes organisés également pour prendre en charge des patients en grande difficulté, et je pense notamment aux patients dialysés. Nous sommes le premier acteur en France à les prendre en charge. Je faisais hier un point en Seine-Saint-Denis (…) A partir de mardi prochain, 350 patients auront leur première dose d’injection. On va faire en sorte que ça se passe en quelques jours".    

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