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Augustin de Romanet (ADP), "très confiant" pour Air France

Au Salon du Bourget, le PDG d'Aéroports de Paris, Augustin de Romanet, réagit aux difficultés de la compagnie. Il la soutient, mais refuse toute baisse des redevances aéroportuaires.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Augustin de Romanet, au Salon du Bourget, le PDG d'Aéroports de Paris © Radio France / Jean Leymarie)

Air France vient d'annoncer de nouvelles mesures d'économies, la fermeture de certaines lignes et l'aménagement de certaines autres ; il y aura par exemples moins de vols vers le Brésil ou le Japon. Ces mesures font réagir le patron d'Aéroports de Paris, dont 55% des revenus aéronautiques dépendent de la compagnie française : "Air France est un client essentiel pour nous (...) Elle a pris la mesure de la concurrence et de la nécessité d'ajuster ses charges et ses coûts. Je ne suis pas inquiet et je suis même très confiant ", explique Augustin de Romanet.

En revanche, pour Augustin de Romanet, il n'est pas question de diminuer les charges aéroportuaires payées par les compagnies, comme le souhaite notamment Air France. Selon le patron d'ADP, ces charges sont justifiées par les investissements importants - plus de 3 milliards d'euros - prévus à Roissy ou à Orly.

Les compagnies du Golfe voudraient plus de place dans les aéroports français. Augustin de Romanet y est-il favorable ? Veut-il voir sur ses pistes plus d'avions Emirates et moins d'avions Air France ? Pas forcément. "Il faut être très prudent", dit-il. Sa priorité ? "Que le hub de Paris garde la taille critique pour être un lieu de connexion entre l'Europe et l'Asie". Et, ajoute-t-il, "c'est Air France qui assure ce rôle de connexion ".

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