"A la BRED on ne supprime aucune agence" affirme Olivier Klein, le directeur général de la BRED-Banque Populaire
Alors que la Société Générale et Crédit du Nord préparent leur fusion, le patron de la BRED dit proposer un autre modèle basé sur la "proximité relationnelle, la proximité physique".
Comment développer la finance verte ? Quels produits abordables et pour quels publics ? Comment retenir le client dans un secteur concurrentiel et digitalisé ?Olivier Klein, directeur général du groupe BRED (Banque Populaire), est l'invité éco.
franceinfo : Société Générale et Crédit du Nord préparent la fusion de leur réseau commercial et des économies. La BRED va-t-elle suivre le même chemin ?
Olivier Klein : Notre façon de voir n’est pas celle-là. Notre façon de voir c’est de dire que l’on a besoin de proximité relationnelle, proximité physique aussi. A la BRED, on maintient, on n’est pas en train de supprimer des agences. Et surtout, on n'a pas diminué le nombre de conseillers car on croit mordicus à la nécessité des conseillers bancaires, que ce soit pour les entreprises, commerçants, artisans et les particuliers.
Avoir un statut de banque coopérative, sans actionnaire à la bourse, est-ce un avantage en cette période de crise ?
Je le crois car, si à certains moments il est utile d’avoir la bourse pour lever de l’argent, à d’autres moments comme dans le contexte actuel, avoir accès à la bourse est parfois plus compliqué parce qu’elle va faire pression en réclamant de baisser les coûts.
Comment retenir le client dans un secteur concurrentiel et digitalisé ?
On passe à des agences 100% sur rendez-vous. Car tout ce qui est transactionnel - retirer de l’argent est automatisé - on fait cela depuis son télephone. Nos agents sont consacrés aujourd’hui entièrement au conseil.
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