Cet article date de plus de six ans.

Vote du projet de loi d'accès à l'université : "L'enseignement supérieur a besoin de trois milliards d'euros"

Alors que l'Assemblée nationale doit se prononcer sur le projet de loi qui régit l'accès à l'université mardi, la porte-parole de La France insoumise, Sarah Soilihi, était l'invitée de L'interview J-1, lundi sur franceinfo.

Article rédigé par Yaël Goosz
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La porte-parole de La France insoumise, Sarah Soilihi, était l'invitée de L'interview J-1, lundi 19 décembre sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Laurent Wauquiez leur dispute la place de premier opposant à Emmanuel Macron mais les insoumis préparent 2018 et misent toujours sur les jeunes. Leur porte-parole, Sarah Soilihi, était l’invitée de L’interview J-1, lundi 18 décembre sur franceinfo, à la veille du vote sur le projet de loi qui régit l’accès à l’université, à l’Assemblée nationale. "Le bac ne sera plus notre porte d'entrée à l'université", a-t-elle affirmé.

franceinfo : malgré une cote de popularité en hausse pour le couple exécutif, Jean-Luc Mélenchon ne lâche rien et appelle à une manifestation le 15 janvier. Pourquoi l'appel serait-il entendu cette fois-ci, après plusieurs essais infructueux ?

Sarah Soilihi : Parce qu'on est en train d'expliquer aux jeunes lycéens ce qui va leur arriver. Aujourd'hui, il y a une sélection à l'université qui va faire que le bac ne sera plus notre porte d'entrée à l'université. On perd un droit. Par exemple, si je veux aller en histoire, en philosophie ou en sociologie, il va me falloir avoir un niveau B en langue étrangère et des compétences scientifiques. (...) On nous donne deux solutions : soit le tirage au sort, soit la sélection. Il y en a une troisième qui est d'augmenter le budget de l'enseignement supérieur. Il a besoin de trois milliards d'euros, juste pour pouvoir fonctionner correctement.

Le président de la République était interviewé dimanche soir sur France 2. Il a expliqué que la fermeture des centrales nucléaires n'était pas sa bataille du moment. Êtes-vous d'accord ?

Déjà, il revient sur sa promesse de fermer 50 % des centrales nucléaires. On ne sait plus quand, ce n'est plus une bataille. On parle de ça parce qu'aujourd'hui, on sait que c'est dangereux pour notre pays et il faut aller vers le 100 % énergies renouvelables d'ici 2050.

Un autre vote aura lieu à l’Assemblée nationale, mercredi. Il s'agit du vote sur la loi olympique, qui fixe les conditions d’organisation des JO en 2024. Les insoumis voteront-ils pour ou contre ?

On ne nous a pas demandé notre avis et notamment celui des habitants de Seine-Saint-Denis, alors que ce sont eux qui vont le plus trinquer économiquement. On va mettre des amendements. On ne parle que d'économie et de marchandisation du sport. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.