"Nous n'avons pas trouvé la démocratie au sein d'En marche", assure Tiphaine Beaulieu, qui quitte le mouvement
Tiphaine Beaulieu, ex-adhérente de La République en marche, était l'invitée de L'interview J-1, jeudi sur franceinfo, à la veille de son départ du mouvement avec une centaine de marcheurs.
Tiphaine Beaulieu, ex-adhérente de La République en marche, était l'invitée de L'interview J-1, jeudi 16 novembre sur franceinfo. Vendredi, elle quittera officiellement la formation avec une centaine de marcheurs environ, juste avant le congrès de LREM qui doit se tenir samedi. Tiphaine Beaulieu était jusqu'ici présidente de la Confédération des marcheurs de la République. Elle était également visée par une procédure d'exclusion, pour avoir organisé une manifestation contre Richard Ferrand au plus fort de l'affaire Ferrand.
Elle a publié une tribune avec d'autres élus, animateurs ou adhérents du mouvement politique, pour dénoncer le manque de démocratie interne, notamment dans le choix de la nouvelle direction. "Nous n'avons pas trouvé la démocratie au sein d'En marche", a affirmé la Finistérienne sur franceinfo.
"Un petit club de jacobins, assez arrogants"
Ce qui a motivé Tiphaine Beaulieu à quitter La République en marche, c'est "le côté idéologique, le côté conviction". Elle l'assure : "Nous sommes des démocrates socio-libéraux." La Finistérienne dénonce pourtant le manque d'écoute de la base du mouvement : "Nous n'avons pas trouvé la démocratie au sein d'En marche." Elle décrit "un petit club de jacobins, assez arrogants, qui donnaient assez peu d'estime aux marcheurs de base".
Tiphaine Beaulieu assure s'être rendue compte "très rapidement" du manque de démocratie au sein de LREM. "Dès que j'ai intégré les comités locaux", se souvient-elle, c'est-à-dire avant le premier tour de l'élection présidentielle. C'était la première expérience politique de la Finistérienne. "C'est très décevant", déplore-t-elle. À l'origine de son engagement aux côtés des marcheurs, une volonté d'aider au changement politique en cours : "Plutôt que de se plaindre je me suis dit 'on peut participer aujourd'hui de tout ce renouveau'."
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