L'interview J-1. "Il faut reconstruire une alternative" au pouvoir d'Emmanuel Macron, assure Nicolas Dupont-Aignan
A la veille de la rentrée politique de la présidente du Front national, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan était l'invité mercredi soir de Yaël Goosz dans "L'interview J-1". Il est revenu sur son alliance avec le parti lors du second tour de l'élection présidentielle.
À la veille de la rentrée politique de la présidente du Front national, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan était l'invité de Yaël Goosz dans L'interview J-1. L'occasion pour lui d'évoquer l'alliance qu'il a mise en place avec le parti, il y a quatre mois lors de l'élection présidentielle, et l'avenir de son mouvement Debout la France au sein de la droite française pour les cinq prochaines années.
"Je n'ai pas de regrets", a assuré Nicolas Dupont-Aignan en évoquant son alliance avec le Front national lors du second tour de l'élection présidentielle. Il explique cependant que les Français ont élu Emmanuel Macron "peut-être parce que ce qui a été proposé n'était pas convaincant". D'après le président de Debout la France, "il faut donc tirer les leçons". L'objectif final, c'est selon lui de "préparer une alternative" à la politique mondialiste du président de la République, "que les Français vont payer très cher".
Plus de consensus entre les partis de droite
Cette alternative, selon Nicolas Dupont-Aignan, doit se construire en commun avec Les Républicains, le Front national et Debout la France. D'après lui, ces partis ne peuvent pas gagner seuls et doivent oublier leurs divisions, "liées à des egos de personnes et à des excès". Il souhaite que les trois partis se basent sur leurs idées communes : le contrôle des frontières, la défense des PME, la lutte contre l'assistanat, la sécurité et la lutte contre le communautarisme.
Je veux qu'on reconstruise une alternative à la fois patriotique et républicaine, sereine et sérieuse, face à ce pouvoir qui va s'effondrer
Nicolas Dupont-Aignanà franceinfo
Il souhaite plus de consensus pour permettre à la droite d'accéder au pouvoir : "Ma seule ambition c'est d'éviter les excès parfois du Front national, la subordination des Républicains à ce qui s'est fait depuis 20 ans et qui ne marche pas et de construire un programme commun qui rassemble des électeurs [...] qui nous permette de gagner", explique-t-il.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.