Julien Bargeton, sénateur LREM de Paris : "Il faut éviter la parcellisation" d'En marche en différents courants
Le sénateur La République en marche de Paris Julien Bargeton était l'invité de Yaël Goosz, mercredi sur franceinfo. Il a alerté sur le risque de dissensions au sein de La République en marche si des courants idéologiques se forment.
Julien Bargeton, sénateur La République en marche de Paris, était l'invité de Yaël Goosz pour L'Interview J-1, mercredi 4 octobre sur franceinfo. Le mouvement lance jeudi un appel à candidature pour désigner les futurs membres du conseil du parti, qui éliront mi-novembre le chef du parti. Ce moment est particulièrement important alors que plusieurs courants commencent à se former au sein d'En marche.
Éviter les baronnies, l'explosion en chapelles, l'incapacité à se mettre d'accord
Plusieurs ministres issus du Parti socialistes se réunissent régulièrement, de manière informelle, pour essayer de faire contrepoint aux forces du gouvernement issues de la droite, comme Bruno le Maire, Edouard Philippe ou encore Gérald Darmanin. L'initiative ne séduit pas Julien Bargeton : "Si La République en marche commence à faire des courants, ça finira comme le Parti socialiste, c'est-à-dire pas très bien", a assené l'élu parisien. Il a notamment évoqué "les baronnies, l'explosion en chapelles, l'incapacité à se mettre d'accord sur des sujets de fond" qui ont selon lui rendu la vie très difficile au PS.
"Nous sommes issus d'origines diverses", a admis le sénateur LREM. Ces appartenances variées contribuent à faire apparaître des sensibilités différentes sur un même sujet, selon lui. "Pour autant, dans le mode de fonctionnement du mouvement politique, il faut absolument éviter la bunkerisation, la parcellisation qui sont très dangereuses pour les mouvements politiques." D'après Julien Bargeton, il est possible de trouver d'autres moyens de laisser s'exprimer ces courants "mais sans les transformer dans un système de vote qui aboutit à des chapelles et des baronnies qui sont mortifères pour un mouvement politique".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.