Déplacement des ministres : "Vous avez des responsables publics qui veulent sortir du temps où on s’enfermait dans des palais de la République", Hugues Renson
Le député LREM de Paris et vice-président de l’Assemblée nationale, Hugues Ranson, était l'invité du 19h20 de franceinfo, alors que 29 représentants du gouvernement animeront, jeudi soir, des réunions publiques pour répondre aux questions des citoyens sur les réformes menées par le gouvernement.
"Nous sommes dans un temps de courage politique", a déclaré, jeudi 17 mai sur franceinfo, Hugues Renson, député LREM de Paris et vice-président de l’Assemblée nationale. "Aujourd’hui, nous avons décidé d’agir et nous rentrons dans le plus dur, la culture du résultat. Les Français attendent que les réformes que nous menons produisent leurs effets", a reconnu le député alors que 29 représentants du gouvernement animeront, jeudi soir, des réunions publiques pour répondre aux questions des citoyens sur les réformes menées par le gouvernement.
franceinfo : Pour rencontrer les Français, 29 ministres ont été envoyés sur le terrain. Est-ce un gros coup de communication de la part du gouvernement ?
Hugues Renson : Certainement pas un coup de com'. Aujourd’hui, c'est le premier anniversaire du gouvernement d’Edouard Philippe. Ce premier anniversaire n’est pas un temps de fête, ni un temps de célébration ou d’autojustification ou d’autosatisfaction, mais la volonté d’aller sur le terrain à la rencontre des Français. C’est important pour nous de faire de la pédagogie de tout ce qui a été fait depuis un an. Ensuite, c’est la méthode. Il y a un temps de concertation et un temps de décision qui est assumée et il y a des décisions qui sont difficiles. Nous sommes dans un temps de courage politique. Notre-Dame-des-Landes, c'est 40 ans d’inaction et aujourd’hui vous avez un président qui n’a pas la main qui tremble lorsqu’il s’agit de prendre des décisions. La France était une belle endormie qui était de moins en moins belle et de plus en plus endormie. Aujourd’hui, nous avons décidé d’agir et nous rentrons dans le plus dur, la culture du résultat. Les Français attendent que les réformes que nous menons produisent leurs effets.
Les réformes sont portées par des ministres inconnus des Français. Est-ce un problème ?
Le gouvernement a fait des déplacements à Nancy, dans le Lot, dans le Cher. Ce soir [jeudi], c’est inédit parce que l’opération est disséminée partout sur le territoire, mais vous avez des responsables publics qui veulent sortir du temps où on s’enfermait dans des palais de la République. Vous avez aujourd’hui des experts, des spécialistes. On a longtemps souhaité que s’investisse la société civile, aujourd’hui, elle est au gouvernement et au Parlement. Je pense notamment à Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid, qui quand il parle de sécurité et de terrorisme, je crois qu’il a quelque chose à nous apprendre. Je crois que les Français peuvent contester certaines de nos réformes, mais ne nous contestent pas sur le fait d’agir, de bouger et de faire bien davantage que ce qui était fait jusqu’à présent.
Qu'est-ce que cela signifie lorsque vous dîtes que vous souhaitez mettre en place un nouveau contrat social ?
Ce que nous voulons porter, c’est un nouveau contrat social dans ce pays, c’est-à-dire porter une politique d’égalité réelle, de casser les barrières, de faire une présence d’un état puissant, partout sur le territoire dans les quartiers et les territoires ruraux. Ça veut dire aussi aborder des réformes qui n’avaient pas été faites pour transformer la France et l’adapter aux défis du monde. La politique sociale, c’est celle qui permet à chacun, d’avoir un job de pouvoir être payé de ce job, de pouvoir passer des études. Et enfin, ce nouveau contrat social, c’est une société inclusive, c’est une société où chacun, quel que soit son âge, son sexe, son origine, peut trouver sa place. Nous avons beaucoup à faire.
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