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Tous candidats à l'UMP et grève à la SNCF

Le parti doit tourner la page Jean-François Copé et mettre en place une organisation provisoire qui fait largement débat. Autres sujets commentés ce mardi matin la grève à la SNCF et la discussion budgétaire.
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Olivier Bost © RF)

Christian Estrosi, le député-maire de Nice, veut plusieurs choses : que le trio qui va prendre les manettes, Raffarin / Juppé / Fillon, s’engage à la plus grande neutralité pour organiser le congrès en octobre 2014, que le parti, qui est en danger de mort selon lui, fasse sa révolution. Sinon, il sera candidat à la présidence de l’UMP, déclare-t-il sur France Info.

"Soit ce congrès avec les militants, dans la démocratie, sera capable de bâtir ce nouveau modèle politique, ou alors je prendrai mes responsabilités. Si vous me posez la question, est-ce que vous serez candidat, je dis que je n’écarte rien au cas où tout ce que je demande aujourd’hui, alors que je veux une décision collective, ne réponds pas à ces aspirations. "

Nadine Morano, sur France 2, en est certaine, l’ancien président va revenir dans le jeu politique.

"Il y aura l’organisation de notre congrès à l’automne. Je pense qu’au moment de l’été, à partir du moment où les règles seront définies sur la tenue de ce congrès, on verra qui se portera candidat. Mais ce n’est pas trahir un secret que de dire que l’on sent très bien que Nicolas Sarkozy a envie de revenir sur la scène politique. La situation actuelle, de la France et de notre famille, l’impose. "

Le député de la Drôme, Hervé Mariton, candidat déclaré pour la présidence du parti ne pense pas, lui, que Nicolas Sarkozy soit l’homme providentiel pour sortir l’UMP de ses problèmes. Il l’explique sur France Inter.

"Cela n’existe pas les hommes providentiels en 2014. Cela n’existe pas parce que le monde a changé, que nous sommes dans une société ouverte et parce qu’en 2014 la gauche est en catastrophe, mais cela pourrait être pire encore. Mais, en 2012, la droite n’avait pas réussi. Je pense avoir un certain nombre de qualités qui permettent de rassembler. Je ne m’autoproclame pas, je ne prétends pas être une star de la politique, mais je pense qu’il est important de refonder une UMP plus solide, plus crédible. "

La grève à la SNCF

Le secrétaire d’Etat des transports. Frédéric Cuvillier, défend sur RTL sa réforme à venir, celle qui consiste à rassembler la SNCF et Réseau Ferré de France.

"Cela fait plus d’un an et demi que je négocie avec les organisations syndicales pour sauver les ferroviaire, parce que la question est là. Notre organisation doit être celle qui anticipe et qui prépare un pôle public ferroviaire où l’Etat est stratège. L’Etat doit donner les grandes lignes de l’organisation du transport. "

Les discussions sur le budget promettent d’être houleuses

Des députés socialistes veulent moins de baisse de charges pour les entreprises et plus de gestes pour les ménages. Ils sont 41 ou 100 ou beaucoup moins. Le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, ne semble pas craindre ce nouveau mouvement.

"Nous ne sommes pas d’accord et la très grande majorité du groupe socialiste n’est pas d’accord avec eux. Je pense que les propositions qui sont faites sont un peu toujours les mêmes et n’apporteront pas grand-chose au débat. Je pense que beaucoup de gens ont compris qu’il fallait s’engager. Il faut de la confiance pour notre économie et l’attitude d’un certain nombre de parlementaires aboutie à décrédibiliser la parole du gouvernement. "

Jean-Marie Le Guen a aussi fait plusieurs annonces sur Europe 1. La loi famille, dont l’examen avait calé à cause des centaines d’amendements de l’UMP, va reprendre la semaine prochaine. Quant à la loi sur la transition énergétique, elle est encore un peu repoussée. Présentation en juillet en conseil des ministres et adoption d’ici le printemps 2015.

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