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Ségolène Royal se voit-elle à Bercy ?

Pour attaquer la semaine, nous avons les bons conseils de Ségolène Royal. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle sort un livre cette semaine. Après TF1 hier soir, avant le Monde cet après-midi, elle était ce matin sur France Inter avec quelques conseils très précis pour un remaniement.
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"Ce qui n'est plus acceptable, ce sont les zizanies
entre ministres. Il faut y mettre fin et restructurer Bercy".

Donc vous pouvez analyser cette nouvelle sortie de deux
manières : Ségolène Royal œuvre pour entrer au gouvernement et elle indique même
où elle se verrait. A Bercy. Ou alors elle est certaine de ne pas jamais entrer
au gouvernement et elle ne veut pas disparaître du paysage.

Autre rendez-vous de la journée, le début des consultations
par Jean-Marc Ayrault des partenaires sociaux pour une nouvelle réforme des
retraites. Trois pistes seront sur la table: un allongement de la durée des
cotisations; une augmentation des cotisations; et, enfin, les pensions des
retraites ne suivraient plus l'inflation. C'est cette dernière mesure qui fait
réagir l'ancien ministre UMP Xavier Bertrand sur Europe 1. Pour lui c'est
injuste :

"C'est la réforme hypocrite. Nous avons une nouvelle
fois la preuve du manque de courage du gouvernement".

Le sujet est donc explosif car il pourrait ramener cet
automne beaucoup, beaucoup de monde dans les rues, d'autant que cette réforme
est aussi dictée par les impératifs européens. Bruxelles a accordé un délai de
deux ans à la France pour ramener son déficit à 3% à la condition qu'elle fasse
des réformes et notamment cette réforme des retraites. Une réforme sous la
contrainte de l'Europe, même si le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, s'en
défend sur France 2 :

"Ce n'est pas un délai pour une stratégie de
défausse."

A propos de retour, l'avenir de Nicolas Sarkozy va encore
agiter l'UMP cette semaine. Mardi, le parti devrait acter le fait qu'il n'y
aura pas de nouvelle élection pour la Présidence de l'UMP en septembre. Mais,
surtout, et la vraie bataille est là aujourd'hui, l'UMP devrait acter dans ses
statuts le principe d'une primaire pour la présidentielle de 2017 : une
primaire en 2016 même si Nicolas Sarkozy veut se présenter. L'ombre de l'ancien
président sur la vie de l'UMP énerve beaucoup la Filloniste Roselyne Bachelot
qui s'explique sur Radio Classique :

"Il ne sera plus président de la République sortant et
il devra donc se plier à la règle des primaires."

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