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Président – Premier ministre, des relations compliquées

Les relations entre un président et son Premier ministre ne sont jamais simples. Qu'il s'agisse de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault, ou bien de leurs prédécesseurs que sont Nicolas Sarkozy et François Fillon, chacun y va de son avis. 
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Franceinfo (Franceinfo)

Selon des
confidences du président, François Hollande estime que son Premier ministre ne
serait plus un bouclier suffisamment efficace face à ces très mauvais sondages.

Au micro d'Europe 1 ,
le patron des députés PS Bruno Leroux réfute cette information. "Il n'y a
pas le moindre problème aujourd'hui. C'est bien d'ailleurs la première fois, c'est
ce qui peut étonner. (...) Ca ne gazouille pas, ça travaille. Ca travaille et ça
discute, sans qu'il n'y ait une feuille de papier à cigarette
.".

Sarkozy vs Fillon

Il y a également
des bisbilles à droite. C'est le match de la semaine, qui oppose Nicolas
Sarkozy à François Fillon. Edouard Balladur, l'ancien Premier ministre, s'est
exprimé à ce propos sur LCI . "C'est un des travers de la politique. Il m'est
arrivé d'y céder moi-même. (...) Ca se produit aussi à gauche. Le problème c'est
que le moment venu tout cela soit remis en ordre. Fort heureusement, le moment
n'est pas venu. Il nous reste encore quatre ans devant nous.
".

Sur BFMTV , l'ancienne
ministre Rachida Dati a confirmé qu'elle n'est pas une grande fan de François
Fillon. "La déloyauté ne paie jamais. Qui l'a mis sur le tremplin ? C'est
grâce à Nicolas Sarkozy, qui l'a mis sur le tremplin, qui lui a donné la
visibilité, la notoriété et le fait d'avoir été premier ministre durant cinq
ans
.".

Majorité vs Patronat

Une autre querelle
oppose cette fois la majorité aux patrons. Bruno Leroux, président du groupe
socialiste à l'Assemblée nationale, n'a pas apprécié que le patronat mette en
scène son exaspération cette semaine à Lyon.

"Il y a
besoin d'entreprises pour créer les emplois. C'est pour cela que j'ai trouvé
quelque peu indécent, en tout cas inacceptable le comportement des chefs d'entreprise.
(...) Je dis au patronat aujourd'hui qu'il faut arrêter de pleurnicher. Il faut
arrêter ces grandes assemblées qui sont là. C'est le combat pour l'emploi qu'il
faut mener
.".

Mrap vs Manuel Valls

Sur i-Télé , Harlem
Désir a réagi à l'initiative du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié
pour les peuples) de porter plainte contre le ministre de l'intérieur, Manuel
Valls, pour "incitation à la haine raciale contre le Roms". L'ancien
président de SOS Racisme, aujourd'hui premier secrétaire du Parti socialiste, ne
comprend pas cette décision.

"Je regrette
profondément cette décision. Elle n'est absolument pas fondée. Manuel Valls, c'est
un républicain. Et rien dans ses propos ou dans ses actions de ministre de l'intérieur
ne peut justifier une telle plainte. C'est Manuel Valls, ministre de l'Intérieur,
qui vient de dissoudre plusieurs groupuscules d'extrême droite, racistes,
néo-nazis. Et donc je pense qu'il faut que cessent ces polémiques. Je pense que
ce n'est pas une décision justifiée
.".

 

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