Les rythmes scolaires, la tribune dans Libé et les européennes
A la une ce vendredi matin, du nouveau sur les rythmes
scolaires. Benoît Hamon, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la recherche était invité de nos confrères de RTL . Il en a profité
pour détailler des assouplissements possibles sur cette réforme des rythmes :
"Il y a d'abord la possibilité pour les maires de concentrer les activités
périscolaires sur une seule demi-journée. Le deuxième assouplissement que nous
allons mettre en œuvre est d'alléger encore la semaine, de faire par exemple une
semaine à 23 heures, mais de
rattraper les 36 heures qui sont dégagées sous la forme d'un allongement du
temps de travail, au détriment des vacances scolaires ." La réforme sur les
rythmes scolaires qui restera à mettre en place dès septembre prochain.
Le programme de stabilité
Ils sont trois ce matin à signer une tribune dans Libération :
Laurence Dumont, Jean-Marc Germain et l'ancien secrétaire d'Etat Christian
Paul, des proches de Martine Aubry, annoncent qu'ils ne voteront pas le
programme de stabilité. Pourtant, le premier ministre trouve ce matin des
soutiens, mais pas au PS. Jean-Michel Baylet, le Président du Parti Radical de
Gauche, est très clair quand on lui demande sur iTélé s'il votera mardi : "Oui
et avec conviction, car il faut redresser la France. (...) Manuel Valls est
déterminé. Son plan est équilibré. 50 milliards d'euros supplémentaires, ils sont
indispensables. Ils sont répartis. Moi je trouve que c'est une bonne chose. De
toute façon, on ne peut pas faire autrement ."
Invitée de France Info tout à l'heure, Marielle de Sarnez,
la vice-présidente du Modem, était également plutôt positive sur ce vote :
"Moi je fais crédit à Manuel Valls d'une attitude nouvelle. La gauche, ça
a toujours été plus de dépenses, plus de dépenses, plus de dépenses. Et là, c'est
au fond le début d'un changement de logiciel. (...) Je ne pense pas qu'ils (les
députés Modem) s'opposeront à ce changement d'attitude, à cette annonce de
baisse de la dépense publique. "
Les élections européennes
Enfin, les élections européennes continuent de diviser à
droite. Le commissaire européen Michel Barnier attaque d'ailleurs ouvertement
ce matin Laurent Wauquiez, défenseur du protectionnisme, d'une Europe à six et
de la sortie de Schengen : "C'est pas sérieux. C'est dommage que des
hommes politiques ne disent pas les choses sérieusement." Alain
Lamassoure, tête de liste UMP en Île-de-France pour ces européennes, avoue sur
RFI qu'il va falloir des clarifications : "S'il apparaît qu'il y a un
certain nombre de voix divergentes, il faut que la semaine prochaine, la
direction de l'UMP explique clairement quelle est sa position et tire toutes
les conséquences de cette situation. "
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