Les réactions politiques autour de l'opération de François Hollande
Jean-Marc Ayrault confirme sur RTL : "Le nombre
de Français hommes qui sont confrontés à des problèmes de prostate à partir de
la cinquantaine est assez banal. Est-ce que l'on ne peut pas respecter cela ?
A travers la personne de François Hollande, qui n'était pas président au moment
de l'opération, il y a beaucoup d'autres Français. Il y a une espèce de dérive
où l'on doit absolument rendre compte de tout. "
Là il ne s'agit pas d'un rhume, mais de la prostate, un
terrain toujours potentiellement cancéreux. D'où les nombreuses questions ce
matin sur ce qui peut être et ce qui doit être dit.
François Bayrou sur Europe 1 s'interroge toujours : "Ou
bien c'est sans conséquence sur la santé et à ce moment-là le droit à la vie privée
doit être respecté, ou bien cela peut avoir une conséquence, auquel cas il est du
devoir du président de le faire savoir et de prendre les précautions qui s'imposent. "
Le député UMP Eric Woerth est plus tranché. Pour lui,
François Hollande devra s'en expliquer.
"Il y a une règle de transparence pour le chef de l'Etat
sur sa santé. Il aurait du le dire, puisque c'est un élément de base pour
assurer une continuité. On est entre le privé et le public. Il a décidé de ne
pas le dire, c'est son choix et il s'en expliquera. "
Mais pour le député PS Jean-Christophe Cambadélis sur LCP, François
Hollande n'avait aucune obligation de le dire.
"Il n'y a pas de loi sur la transparence médicale. J'observe
qu'il ne s'agit pas d'un président en exercice mais d'un candidat possible à l'élection
présidentielle. "
Le Professeur Debré, également député UMP ne dira rien ou
presque rien : "Je suis astreint au secret médical. Cela s'est passé
à l'hôpital Cochin dans un service d'urologie, dont j'étais le chef de service.
Je n'en dirai pas plus parce qu'il y a le secret médical et je ne vois pas qui
a pu fuiter. François Hollande ne s'en est pas caché puisque certains
journalistes l'on vu. "
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