Le pacte de responsabilité, arme anti-Sarkozy?
Le premier à prononcer le nom de l'ancien chef d'Etat ce mardi matin c'est Brice
Hortefeux. Le pacte de responsabilité serait-il une arme anti Sarkozy ? Pourquoi
pas répond l'ancien ministre UMP sur LCI.
"François Hollande comprend bien que notre pays attend un cap, un chef,
une volonté. Ce sont des traits de caractère qui ne sont pas les siens et qui
sont précisément ceux de Nicolas Sarkozy. Il n'y a absolument aucune
contradiction dans l'opposition, au contraire il y a une très grande
complémentarité sur ce sujet. Nous avons entendu ce qu'a dit François Hollande
et nous savons que c'est l'inverse de ce qu'il a fait jusqu'à maintenant. Nous
voulons juger sur pièce. Quant à Nicolas Sarkozy, oui son expérience, son
autorité, ses compétences, manquent à notre pays. "
Interrogé également l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy,
Henri Gaino, invité d'Europe 1, réagit à l'envie d'Alain Juppé, Bruno Lemaire,
et Xavier Bertrand d'organiser une primaire avant 2015.
"Il serait absurde que Nicolas Sarkozy se présente à des
primaires. "
Henri Guaino s'agace aussi des accords sur les européennes, dont la désignation
des têtes de listes doit être officialisée ce mardi.
"Je suis assez ébranlé par la manière dont ma propre famille politique
fonctionne. Je viens de voir des dépêches qui annonce que Monsieur Lamassoure,
qui jusque là était élu dans le Sud-ouest pourrait être tête de liste en
Ile-de-France. L'UMP n'est pas une copropriété entre Jean-François Copé,
François Fillon et quelques autres. Personne n'a donné mandat à personne pour
décider à la place de tout le monde. "
Le pacte de responsabilité
Tout le monde attend des précisions aujourd'hui. En premier
lieu l'UMP Eric Woerth, invité de France Info : "Je pense que François Hollande n'est pas très sincère. D'une certaine
façon, il contredit la politique qu'il a fait jusqu'à présent et il contredit
une large part de sa majorité. C'est une nouvelle politique à laquelle il appelle
les Français. A double vie, double politique. "
Si Pierre Gattaz juge "bon " le discours de François Hollande, il
attend lui aussi des précisions, en particulier sur le montant des allégements
de charge. Il ne s'engagera pas sur un objectif chiffré et il faut de la
croissance assure le président du Medef.
Cela va arriver, lui répond le ministre de l'intérieur Manuel Valls sur
BFMTV : "On attend de la création d'emplois, de la compétitivité
pour nos entreprises, le fait qu'elles gagnent des marges. Nous sommes dans une
compétition mondiale, européenne. "
Les collectivités territoriales
Jean-Jacques Urvoas, le président de la Commission des lois à l'Assemblée et
député socialiste du Finistère se positionne clairement pour la réforme en
Bretagne, pour fusionner les 4 voire 5 départements si on ajoute la Loire-Atlantique.
Toutefois, il reconnait que le débat est beaucoup plus complexe au niveau
national.
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